BFMTV
Politique

VIDEO - Quand Nicolas Sarkozy avait juré de quitter la politique

Nicolas Sarkozy effectue son retour politique malgré sa promesse.

Nicolas Sarkozy effectue son retour politique malgré sa promesse. - Karim Jaafar - Al-Watan Doha - AFP

En 2012, il avait juré qu'il quitterait la politique en cas de défaite à l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy est revenu vendredi sur sa promesse. Retour sur deux ans de tergiversations.

Il avait assuré qu'il quitterait la politique. Nicolas Sarkozy est revenu sur sa décision ce vendredi, en annonçant son retour.

Pourtant les choses étaient claires (vidéo ci-dessous): en mars 2012, interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur RMC afin de savoir s'il allait quitter la politique en cas de défaite à l'élection présidentielle, l'ancien chef de l'Etat avait été clair: "Oui (…). Je ferai autre chose. Quoi? Je ne sais pas."

"Une fatalité"

Mais Nicolas Sarkozy n'a pas pu s'empêcher durant deux ans de multiplier les petites phrases, laissant présager d'un retour.

Le 18 septembre 2013, il avait déclaré: "La vie politique, ça ne m'intéresse plus, mais la France, c'est autre chose." Un mois plus tard, le 11 octobre, il avait assuré que la "politique politicienne" ne l"intéressait plus": "Mais vous ne pourrez jamais me détacher du destin de la France", avait-il affirmé lors d'un déjeuner, selon Paris Match.

Le 11 décembre 2013, il avait été encore plus clair, dans Le Point: "La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité." Son entourage avait démenti.

"On n'échappe pas à son destin"

Le 30 janvier 2014, Nicolas Sarkozy avait plaisanté, lors d'une visite en Charente-Maritime: "Là où la mer est repassée, elle revient...". Puis, le 6 juin, il avait déclaré qu'"on n'échappe pas à son destin", sans pour autant préciser sa pensée, lors d'un forum économique à Interlaken (Suisse).

Enfin, le 7 août, il avait assuré à Valeurs Actuelles qu'il n'avait "pas pris (sa) décision". "Que l'on parle de mon retour dans la vie politique, c'est déjà miraculeux en soi. Cela veut dire que cette idée du retour est inscrite dans les têtes et dans les esprits. À partir de ce moment-là, une très grande partie du chemin est faite", avait assuré l'ancien chef de l'Etat.

Maxence Kagni avec AFP