Valls, Le Pen, Hidalgo: les politiques condamnent les heurts du 1er mai

Des violences sont survenues lors du défilé du 1er mai à Paris. - PHILIPPE LOPEZ / AFP
Ce lundi, à Paris, au moins trois CRS et un CSI ont été blessés dont l'un a été sérieusement touché lors de violences qui ont perturbé le cortège du 1er mai. Certains manifestants ont en effet lancé des projectiles et des cocktails Molotov contre ces agents.
Les réactions politiques n'ont pas tardé après ces heurts entre forces de l'ordre et des individus cagoulés. L'ancien Premier ministre et ancien ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné sur Twitter les auteurs de ces faits:
"Soutien aux forces de l'ordre et aux CRS blessés, violences intolérables dans notre démocratie. Les casseurs doivent être sévèrement punis."
Marine Le Pen dénonce la "chienlit"
La candidate du Front national a réagi à l'événement peu après son meeting de Villepinte (Seine-Saint-Denis). "Je rends hommage aux deux CRS blessés à Paris. C'est cette chienlit et ce laxisme que je ne veux plus voir dans nos rues. MLP", a-t-elle ainsi tweeté. Le bilan des violences a été réévalué à trois victimes depuis cette publication.
L'entourage de la prétendante à l'Elysée a également donné son mot. Florian Philippot, vice-président du Front national, a lié ces désordres à l'exécutif et au rival de Marine Le Pen dans le second tour de la présidentielle. "Voilà la France de Macron et Hollande, Stop ! Respect pour nos policiers et nos gendarmes", a-t-il écrit sur le même réseau social.
Anne Hidalgo, la maire de Paris, a également condamné "les agressions contre les forces de l'ordre en marge des manifestations du 1er mai" par le biais d'un tweet.
"Tout mon soutien aux policiers blessés", a-t-elle ajouté.
"En marche!" fustige les violences
Avant le meeting d'Emmanuel Macron à la Villette, son camp a aussi réagi. Richard Ferrand, député élu dans le Finistère et secrétaire général d'"En marche!", s'est exprimé sur l'antenne de BFMTV:
"Le 1er mai, c’est la fête du travail, ce n’est pas la fête de la violence. C’est l’hommage aux travailleurs et au souvenir des luttes sociales, par conséquent, ce n’est pas le moment d’organiser cela. On le sait, il y a toujours les groupuscules qui veulent créer la violence et qui s’attaquent aux policiers. Il faudra évidemment les interpeller et les sanctionner fortement."
Une fois sur scène, Emmanuel Macron a rendu hommage aux policiers blessés: "Je veux ici rendre un hommage tout particulier aux CRS qui cet après-midi ont eu à subir encore une fois des violences et qui, pour certains d’entre eux, ont été blessés. Applaudissons-les ! "