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Universités: Benjamin Griveaux assure que tous les examens seront tenus

Benjamin Griveaux sur BFMTV et RMC

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Invité mardi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a assuré que les mouvements de blocage des universités n'empêcheraient pas la tenue des examens.

Face à Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur notre antenne, Benjamin Griveaux a assuré que "tous les examens" seraient "tenus" dans les universités, malgré les mouvements de blocage des opposants à la réforme de l'accès à la fac.

"Tous les examens seront tenus", a déclaré le porte-parole du gouvernement. "Il y a déjà eu 15.000 sessions qui ont pu être tenues, soit à peu près deux tiers des partiels qui étaient prévus", même si "certains ont été empêchés", a-t-il reconnu.

Les forces de l'ordre au secours des facs

A partir de maintenant, "l'ensemble des examens seront tenus", a martelé Benjamin Griveaux, tout en reprenant à son compte les propos d'Emmanuel Macron, selon lesquels il n'y aurait pas "de diplôme en chocolat".

Interrogé sur les mesures de sécurisation des salles d'examen, le porte-parole indique qu'"il incombe aux forces de l'ordre, en bonne intelligence avec les présidents d'université, de déterminer quelle est la manière la plus efficace pour que tous les examens soient passés et qu'il n'y ait pas un seul examen empêché dans le pays".

Déjà des épreuves annulées

A Lyon, après le blocage lundi des deux sites de l'université Lumière Lyon 2 par 300 étudiants et l'intervention des forces de l'ordre sur le campus des quais de Rhône, la présidente a décidé d'annuler toutes les épreuves sur table de fin d'année qui devaient se tenir jusqu'à fin mai. Elles seront remplacées par des "modalités de contrôle des connaissances alternatifs". Lundi, d'autres examens n'ont pas pu se tenir à Marseille et à Paris-8.

En fin de semaine dernière, les partiels des étudiants de l'université de Nanterre, délocalisés au centre d'examens d'Arcueil, dans le Val-de-Marne, avaient également été annulés sous la pression des bloqueurs.

A.L.M. avec AFP