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Politique

SNCF: Le FN "combattra" la réforme mais n'ira pas manifester pour ne pas "risquer la violence syndicale"

Louis Aliot, vice-président du Front national

Louis Aliot, vice-président du Front national - AFP

Le vice-président du Front national Louis Aliot a annoncé ce mardi qu'il n'irait pas manifester contre la réforme de la SNCF après les bousculades subies par Sébastien Chenu jeudi dernier à Valenciennes.

Le Front national "combattra" la réforme de la SNCF mais n'ira pas manifester jeudi "pour ne pas risquer la violence syndicale", a affirmé ce mardi Louis Aliot, député et vice-président du parti d'extrême droite.

Combattre la réforme

Pour Louis Aliot, "le service du rail est en faillite en France" et le gouvernement "prend le problème à l'envers". "Nous combattrons ce projet de loi mais nous n'irons pas dans la rue pour ne pas risquer la violence syndicale", a déclaré le député des Pyrénées-Orientales sur LCP-AN.

"Je n'irai pas manifester parce que j'ai vu que, quand notre collègue (Sébastien) Chenu est allé manifester l'autre jour, il a été agressé violemment par les nervis de la CGT", a expliqué l'élu frontiste.

Chenu bousculé lors d'une manifestation

Le député du Nord Sébastien Chenu, porte-parole du Front national, avait été pris à partie, jeudi dernier, en marge d'une manifestation en faveur de l'emploi industriel à Valenciennes, à l'appel de la CGT.

Sébastien Chenu, contraint de se retrancher dans une agence de voyages au début du rassemblement, avait affirmé avoir reçu "des coups au visage, au bras et aux jambes, par des gros bras de la CGT", alors qu'il discutait avec des manifestants

M. F. avec AFP