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Politique

Seine-Saint-Denis: Alexandre Benalla renonce à briguer la mairie de Saint-Denis

Alexandre Benalla quitte la prison de la Santé, le 26 février 2019.

Alexandre Benalla quitte la prison de la Santé, le 26 février 2019. - JACQUES DEMARTHON / AFP

Depuis début octobre, l'ancien chargé de mission de l'Elysée laissait courir la rumeur sur son éventuelle candidature à la mairie de Saint-Denis. Il avait fait plusieurs insinuations sur son compte Twitter et dans les médias.

Après avoir laissé planer le doute durant plusieurs mois sur une possible candidature aux municipales, Alexandre Benalla met les choses au clair. "Je ne serai pas candidat" à la mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-il livré au Journal du dimanche qui révèle l’information ce samedi. L’ancien garde du corps d’Emmanuel préfère se tenir "plus en retrait de la sphère publique", explique-t-il à l’hebdomadaire.

Cette mise au point clôt donc la rumeur qui courait depuis le mois d’octobre qui avait été lancée par… Alexandre Benalla, lui-même. Le 2 octobre, l’ancien chargé de mission de l’Elysée avait publié sur son compte Twitter un photomontage de sa tête sur un corps d’élu de la République, avec en légende: "Mars 2020… not @legorafi!"

Multiples mises en examen

Il avait également évoqué dans les colonnes de l’Obs une candidature à la tête d'une "liste citoyenne" dans la sous-préfecture de Seine-Saint-Denis. "Pour l'instant, je réponds simplement à des sollicitations", "je me balade à Saint-Denis, comme à la Courneuve ou à Bagnolet. Je viens moi aussi d'un quartier et mon parcours est susceptible d'intéresser les jeunes issus de milieux populaires", expliquait-il alors. Et d’ajouter: "Je ne m'interdis rien, l'appétit vient en mangeant."

Des insinuations qui avaient quelque peu déconcerté les candidats à la mairie de Saint-Denis alors qu’Alexandre Benalla fait, à ce jour, toujours l’objet de poursuites judiciaires. Il est en effet mis en examen pour "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique", "port et détention non autorisée d'armes de catégorie B" et "violences volontaires en réunion".

Ambre Lepoivre