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Référendum, décentralisation, pouvoir d'achat.. La lettre d'Emmanuel Macron aux présidents de parti

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Après les rencontres de Saint-Denis mercredi dernier, le président de la République a adressé un compte-rendu et des pistes de réflexion aux patrons de partis politiques.

Une semaine après avoir reçu les chefs de partis politiques à l'école de la Légion d'honneur de Saint-Denis, Emmanuel Macron leur a adressé une lettre, consultée par BFMTV, sous forme de compte-rendu, tout en dressant des perspectives, avant une prochaine réunion, prévue à l'automne.

• Les référendums

Concernant les référendums, "aucune forme institutionnelle de réponse n'est exclue", écrit le président de la République, alors qu'il s'agit de l'une des demandes principales des oppositions. Pour autant, elles ne poussent pas dans le même sens, la droite et son extrême demandant que les Français soient consultés sur l'immigration, quand la gauche fait de même sur les retraites.

"La discussion n'a pas fait émerger de consensus", relève le chef de l'État, mais "je vous propose de vous faire une proposition sur ce sujet dans les semaines qui viennent qui permettra de poursuivre notre échange", écrit-il également.

• La conférence sociale

Notant qu'un consensus "s'est dégagé pour dire que nombre de travailleurs aujourd'hui avaient un reste à vivre insuffisant", Emmanuel Macron confirme la tenue d'une conférence sociale.

Elle sera "relative à la question des branches où la rémunération est inférieure au salaire minimum et sur l'évolution des salaires et des revenus". Elle se tiendra "en octobre 2023 entre les partenaires sociaux sera ouverte par la Première Ministre et le Ministre du Travail selon des modalités concertées avec les partenaires sociaux", indique le président de la République.

• "Déconcentration de l'action de l'État"

Le locataire de l'Élysée évoque également dans son courrier une "déconcentration de l'action de l'État", un sujet mentionné par "plusieurs participants". Emmanuel Macron, précise qu'il a "demandé à la Première ministre" Élisabeth Borne de lui "soumettre des décisions concrètes à prendre sous un mois".

"Je vous propose d'avoir une nouvelle discussion sur la base de celle-ci lors de notre prochaine rencontre", écrit-il, évoquant notamment la piste d'un "vrai pouvoir de dérogation locale" pour "renforcer aussi l'efficacité du couple maire-préfet".

• Représentation proportionnelle

Emmanuel Macron souligne que les participants ont échangé sur la vie démocratique du pays. Sur la plupart des points, il souligne le manque de consensus. "Sur le vote et le mode de scrutin, plusieurs partis ont souhaité aller vers une représentation davantage proportionnelle".

Le président ajoute par ailleurs que certains participants ont demandé de réétudier la question du non cumul des mandats, ainsi que "la durée du mandat présidentiel". La limitation du nombre de mandats pour le PR n'est cependant pas listée.

• Représentation proportionnelle

Plus détaché, Emmanuel Macron souligne que les participants ont échangé sur la vie démocratique du pays. Sur la plupart des points, il souligne le manque de consensus. "Sur le vote et le mode de scrutin, plusieurs partis ont souhaité aller vers une représentation davantage proportionnelle".

Le président précise par ailleurs que certains participants ont demandé de réétudier la question du non-cumul des mandats, ainsi que "la durée du mandat présidentiel". La limitation du nombre de mandats pour le PR n'est cependant pas listée.

• Soutien unanime à l'Ukraine

La question internationale est la première à avoir été mise sur la table à l'occasion de cette réunion. Elle occupe les premières lignes du courrier. "Plusieurs forces politiques ont demandé des précisions sur les positions récentes de la France sur l'OTAN et sur l'UE", tout en condamnant clairement l'agression russe.

"Toutes les forces politiques ont souligné la nécessité de continuer dans la durée à éviter toute escalade nucléaire et toute extension du conflit".

Toujours dans la rubrique internationale, "une large majorité des participants" s'est positionnée en faveur d'un "engagement accru de la France" dans la situation politico-militaire entre Arménie et Azerbaïdjan.

Mathieu Coache avec BFMTV.com