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Quand Hollande croise Mélenchon à l'AFP

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CAFE POLITIQUE - Hollande et Mélenchon discutent, le chevalier de Ayrault, Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique.

> Rencontre Hollande-Mélenchon à l'AFP

Jeudi soir avait lieu le pot de départ de Sylvie Maligorne, chef du service politique de l'AFP. Et là, tandis que le nouveau Premier ministre Manuel Valls avait fait une apparition, les convives ont eu la surprise de voir arriver... le président de la République, François Hollande. Sur place, le chef de l'Etat y a croisé son "meilleur ennemi" Jean-Luc Mélenchon, comme le rapporte sur Twitter le rédacteur en chef Bruno Jeudy. Si le co-président du Front de gauche, que l'on vu quelque peu résigné au soir des municipales, a dit ce qu'il avait sur le coeur à son ex-collègue socialiste, l'échange a dû être houleux.

Rencontre insolite entre les meilleurs ennemis de la gauche au de @maligorne Ex chef du service politique AFP pic.twitter.com/Q1fdwWbIhj
— Bruno Jeudy (@JeudyBruno) 3 Avril 2014

> Hollande affirme son autorité sur Valls

François Hollande ne compte pas laisser son nouveau Premier ministre Manuel Valls lui faire de l'ombre, comme Jacques Chirac en son temps avec Nicolas Sarkozy, alors à l'Intérieur. "Il suit les directives et les orientations décidées par le président de la République", a assuré la présidence de la République au Monde jeudi.

Le quotidien du soir rappelle aussi qu'en juin 2013, François Hollande avait déjà dit: "Manuel Valls fait du bon travail et il sait que c'est toujours le président de la République qui décide". Le message est passé.

> Martin défend Ayrault

Philippe Martin, ancien ministre de l'Ecologie remplacé par Ségolène Royal dans le nouveau gouvernement, se pose en premier défenseur de Jean-Marc Ayrault. Après avoir salué son action de "Premier ministre socialiste et de gauche" lors de la passation de pouvoirs mercredi, il en a remis une couche jeudi sur le plateau du Grand journal de Canal+.

"Certains ministres se sont essuyé les pieds sur Jean-Marc Ayrault", s'est-il insurgé. Vise-t-il Manuel Valls? "Pas le pire et de loin", répond Philippe Martin du tac au tac, risquant ainsi de devenir plus connu comme ancien ministre que lorsqu'il occupait ses fonctions.

> Valls admirait Clemenceau, Cazeneuve préfère Gambetta

Le nouveau ministre de l'Intérieur affirmé vendredi que "l'urgence, c'est la sécurité pour tous les Français et le premier des droits". Bernard Cazeneuve, qui s'exprimait sur Europe 1, a ajouté que les "Français attendaient des résultats" et qu'il "s'inscrivait dans la continuité de la politique" de son prédécesseur Manuel Valls.

"Il n'y aura pas de zone de relégation" en France ni "de sanctuaires pour les délinquants", a-t-il dit, car "la sécurité, c'est l'apaisement". Il a avoué que son modèle était Léon Gambetta, l'un de ses lointains prédécesseurs au ministère de l'Intérieur (septembre 1870 à février 1871).

Samuel Auffray