Primaire à gauche: Borgel fixe un objectif de 8.000 bureaux de vote

Une électrice vote lors du premier tour des régionales en décembre 2015 (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Philippe Huguen - AFP
A la veille de la date limite des dépôts de candidature, l’organisation de la primaire à gauche commence enfin à être dévoilée. Pour l’instant, la carte des bureaux de vote a été validée dans 68 départements par l'ensemble des candidats et des partis organisateurs (PS, UDE, parti écologiste), selon le président du Comité d’organisation Christophe Borgel.
Le but est d'ouvrir d'entre 7.600 et 8.000 bureaux, dont au minimum 260 à Paris. A six semaines du premier tour, le comité d’organisation comptabilise 7.400 bureaux de vote selon France Info, soit 600 de moins que l’objectif.
Un objectif inférieur par rapport à la primaire citoyenne de 2011
Cela représente au minimum 2.000 bureaux de moins que pour le nombre atteint pour la primaire à droite: 10.228 bureaux avaient été définis en France métropolitaine et en outre-mer. L’objectif sera aussi inférieur aux 9.425 bureaux de vote de la primaire citoyenne de 2011.
Aussi, le député PS de Haute-Garonne a indiqué qu’il y aura au moins un bureau de vote par canton. La répartition tient compte des résultats de l'ensemble de la gauche aux dernières élections régionales et départementales selon lui.
4 millions de tracts
Il faudra tout de même trouver près de 40.000 volontaires pour tenir cet objectif de 8.000 bureaux, raison pour laquelle le PS a lancé une campagne de communication, avec l’impression de 4 millions de tracts.
Christophe Borgel, président du Comité d’organisation de la primaire à gauche, n'a pas voulu s'avancer sur un objectif de participation, estimant que "vu l'état de la gauche, il y en aura peut-être un peu moins que la dernière fois".
Coût divisé par deux par rapport à 2011
Le coût total de ces primaires est estimé à 3,5 millions d'euros, a-t-il ajouté, près de deux fois moins que pour le vote de 2011: 6 millions d’euros avaient été consacrés à cette opération.
Les votants devront verser un euro par tour, une participation qu'il a jugée "de nature à couvrir à peu près le coût de la primaire, sachant qu'il s'agit d'une participation aux frais d'organisation de la primaire, et pas d'une participation aux frais de la campagne qui suit".