Primaire à gauche: l'entourage de Montebourg accuse le camp Valls de lancer des boules puantes

Arnaud Montebourg et Manuel Valls, le 12 mai 2014. - Philippe Desmazes - AFP
Ces derniers jours, le climat était tendu à gauche, alors que la Haute autorité s'apprêtait à annoncer les noms des candidats retenus pour participer à la primaire. Les deux anciens ministres Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ont été accusés de ne pas s'être acquittés de leurs cotisations au Parti socialiste entre 2007 et 2012.
Pour l'entourage des deux candidats, ces attaques ont la même provenance. "Ça vient de la planète Valls", affirme François Kalfon, un proche d'Arnaud Montebourg, au JDD. "C'est une grosse boule puante. C'est fait pour abimer, c'est hélas ce que les socialistes savent faire de pire en congrès", s'indigne-t-on du côté du clan Peillon.
Très vite, les deux candidats ont démenti ces allégations, qui risquent d'handicaper la campagne des concurrents de Manuel Valls. Pour autant, elles n'inquiètent pas leurs entourages, qui estiment davantage que l'opération séduction de l'ancien Premier ministre est avant tout à leur bénéfice.