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Parti socialiste

Pierre Moscovici "n'exclut pas" d'être tête de liste PS aux européennes

Pierre Moscovici

Pierre Moscovici - EMMANUEL DUNAND / AFP

Le commissaire européen ferait partie des favoris pour prendre la tête de liste des socialistes aux européennes. Lui-même avoue ne pas exclure une candidature.

Son nom circule avec insistance. Présent ce samedi au Congrès du Parti socialiste à Aubervilliers où il doit intervenir pour parler d’Europe, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, pourrait nourrir des ambitions en vue des prochaines élections européennes de 2019.

"Il veut partir aux européennes, il me l’a dit", confie un de ses proches au Journal du Dimanche. L’intéressé lui-même ne dément pas:

"C’est une question que je ne me pose pas encore. Je ne suis pas en quête d’un mandat, j’en ai déjà beaucoup. Je n’exclus pas une candidature. Je ne fais rien qui la rende impossible mais je ne suis pas non plus obsédé par cette hypothèse", explique au journal dominical celui qui estime avoir "une expérience à faire valoir, une connaissance des sujets européens".

"Le virus de la politique ne m'a pas quitté mais je ne suis pas fiévreux"

Dans les rangs socialistes, ils sont plusieurs à appuyer une éventuelle candidature de l’ancien ministre de François Hollande. À commencer par l’ancien patron de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, qui assure que Pierre Moscovici "est très bien vu de la social-démocratie européenne".

D’autres en revanche lui reprochent une image trop "libérale", ou encore de ne pas incarner suffisamment le renouvellement. "On ne vient pas de faire tout ce qu’on a fait depuis des mois autour de la renaissance du PS pour proposer Moscovici en tête de liste…", lâche un proche d’Olivier Faure.

Mais celui qui affirme "très bien travailler" avec Emmanuel Macron semble plutôt bien parti. "La seule candidature que je pourrais éventuellement préparer, c’est la tête de liste des socialistes européens, le fameux spitzenkanditat", a-t-il notamment reconnu, avant d’ajouter: "Le virus de la politique ne m’a pas quitté mais je ne suis pas fiévreux".

P.L