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Législatives: Lucie Castets se dit "déterminée" à devenir la Première ministre du NFP

Lucie Castets sur RMC-BFMTV, le 25 juillet 2024.

Lucie Castets sur RMC-BFMTV, le 25 juillet 2024. - BFMTV

Le Parti socialiste a interpellé mercredi 24 juillet le Conseil d'État sur la durée du gouvernement d'affaires courantes s'inquiétant notamment de plusieurs nominations qui excèdent "le cadre des affaires courantes". Lucie Castets, nom choisi par la gauche pour Matignon, a annoncé su BFMTV ce jeudi 25 juillet qu'elle entend abroger la réforme des retraites par décret si elle devient Première ministre. Selon notre sondage exclusif, 58% des Français estiment qu'Emmanuel Macron ne doit pas nommer la candidate du Nouveau Front populaire (NFP).

L'ESSENTIEL

• Le Parti socialiste a interpellé le Conseil d'État, s'inquiétant de certains actes réglementaires, notamment une série de nominations, qui, excèdent "le cadre des affaires courantes", selon lui. Lire l'article

• Emmanuel Macron a annoncé qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la mi-août, soit après les Jeux olympiques. Lire l'article

• 6 Français sur 10 se disent favorables à une "trêve politique" pendant les JO, selon un sondage Elabe pour BFMTV. Lire l'article

• Lucie Castets annonce sur BFMTV-RMC ce jeudi qu'elle entend abroger d'abord par décret la réforme des retraites si elle devient Première ministre. Lire l'article

Matignon, retraites: l'interview de Lucie Castets sur BFMTV

Ce direct politique du jeudi 25 juillet est désormais terminé. Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de Première ministre, était l'invitée de BFMT-RMC.

Elle a notamment assure que la gauche ne prévoyait "pas d'opération kamikaze" et que le NFP entend gouverner.

Coca-Cola, LVMH etc: les patrons de grandes entreprises invités pour un déjeuner avec Emmanuel Macron

À la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, Emmanuel Macron va déjeuner avec différents chefs d'entreprises ce jeudi à partir de 13 heures, annonce l'Élysée.

Parmi eux, le patron de Coca-Cola, celui de Tiktok, de Samsung, de Carrefour, d'AirBnb et d'Accor sont invités. Elon Musk, patron de Tesla, et Bernard Arnault, à la tête du groupe de luxe LVMH, seront également présents.

L'eurodéputé PS François Kalfon assure que "texte par texte, il va falloir trouver des majorités"

François Kalfon eurodéputé PS, estime, sur BFMTV que "le centre de gravité de la vie politique maintenant qu'on le veuille ou non, c'est l'Assemblée nationale".

"Texte par texte, orientation par orientation, il va falloir trouver des majorités", appelle-t-il, alors qu'aucun parti n'a obtenu la majorité absolue aux législatives.

"S'il y avait eu la version la plus radicale du Front populaire, tout le programme rien que le programme, alors nous aurions un nom mais pas de méthode, là la méthode nous l'avons et nous avançons", dit-il, taclant au passage LFI.

Le ministre délégué démissionnaire Frédéric Valletoux estime que le "sujet" pour la gauche est de "trouver des alliances"

Le ministre délégué démissionnaire Frédéric Valletoux, ex-élu Horizons, estime ce jeudi sur France Info que "le sujet" de la "gauche démocrate" est non pas de "trouver des noms", "ils ont déjà eu du mal à trouver des noms", mais "de trouver des alliances".

Avec pour objectif de "s'éloigner de ces 182 ou 190 députés qu'ils sont et qui font qu'ils sont très loin de la majorité" et "trouver une majorité plus large qui donne une stabilité" à l'Assemblée nationale.

Julien Odoul affirme que Lucie Castets n'a "aucune légitimité" pour devenir Première ministre

Le député RN Julien Odoul estime sur BFMTV ce jeudi que Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, n'a "aucune légitimité" pour devenir Première ministre. "On passe beaucoup de temps, d'énergie, d'encre, de salive pour commenter du vent", dit-il.

Julien Odoul assure que son arrivée à Matignon "n'arrivera jamais" car "la gauche et l'extrême gauche sont minoritaires dans le pays et à l'Assemblée nationale".

"La réforme deviendra caduque": Castets veut passer par un décret pour décaler la réforme des retraites

Si elle est nommée Première ministre, Lucie Castets, sur BFMTV-RMC, assure que "l'abrogation de la réforme des retraites est une de nos premières priorités", via un "décret", avant un "travail législatif". "La réforme deviendra caduque", dit-elle.

Lucie Castets estime qu'"il y a un consensus sur les retraites et l’assurance-chômage"

Parmi les chantiers prioritaires de la gauche, la candidate du NFP évoque la réforme des retraites, pour laquelle la gauche a déjà déposé une proposition d’abrogation. Mais elle mentionne d’autres points. “Il y a un large consensus sur le renforcement des services publics l’abrogation de la réforme des retraites, mais aussi de la réforme de l’assurance-chômage.”

Gabriel Attal a renoncé fin juin à adopter par décret une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, qui aurait encore durci les règles. Mais Emmanuel Macron et la majorité centriste avaient déjà mis en place deux réformes, en 2021 et 2023.

Lucie Castets reconnaît que le NFP n'a pas de "majorité absolue", mais assure qu'il doit "trouver un chemin pour gouverner"

Lucie Castets reconnaît que si le NFP est arrivé en tête aux législatives, il n'a pas de "majorité absolue".

Pour autant, elle assure qu'il doit "trouver un chemin pour gouverner". "On veut mettre en oeuvre notre programme". "Je pense que les députés prendront leurs responsabilités" quand il faudra voter des lois, dit-elle.

Lucie Castets se dit "déterminée" à aller à Matignon

Candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, invitée de BFMTV-RMC ce jeudi, assure que "l'enjeu est d'aller à Matignon", et que c'est la "logique institutionnelle", alors qu'Emmanuel Macron a balayé l'idée de la nommer à Matignon.

Elle se dit "déterminée" à aller à Matignon.

Marine Tondelier assure que le NFP "projette un gouvernement de combat"

La patronne des Écologistes Marine Tondelier, sur LCI ce jeudi, assure que le NFP "projette un gouvernement de combat". 

Elle ambitionne un gouvernement "compact", "resserré" et "aligné sur notre projet". "Les Français attendent une équipe solide et solidaire", dit-elle.

"Nous sommes condamnés à réussir", estime-t-elle, alors que le NFP n'a pas de majorité absolue.

Manuel Bompard estime que "la chance doit être laissée au NFP de gouverner"

Le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard, invité de TF1, estime que "la chance doit être laissée au Nouveau Front populaire de gouverner". 

Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé qu'un nouveau gouvernement ne sera pas nommé avant mi-août, Manuel Bompard affirme que "le président de la République devrait prendre acte des élections législatives" où le NFP est arrivé en tête, bien que sans majorité absolue. "(Macron) ne peut pas faire comme si ça n'avait pas existé", dit Manuel Bompard.

"Si (Macron) n'en tient pas compte, il sera responsable d'une situation de chaos dans le pays", affirme le coordinateur national de LFI.

Un bureau exécutif de Renaissance prévu à 10 heures, Stéphane Séjourné attendu sur son avenir à la tête du parti

Le bureau exécutif du parti Renaissance doit se réunir ce jeudi à partir de 10 heures. À cette occasion, le patron du parti, Stéphane Séjourné, doit donner ses intentions sur sa poursuite, ou non, à la tête de Renaissance, alors qu'il a été battu aux élections législatives dans sa circonscription.

En cas de départ, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal pourrait lui succéder à la rentrée, selon l'Agence France-Presse.

Jean-Philippe Tanguy affirme qu'il y aura une "censure" du RN si des ministres "insoumis ou assimilés" sont nommés au gouvernement

Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, a affirmé mercredi sur BFMTV qu'il y aura une "censure" de la part de son camp à l'Assemblée nationale si jamais des ministres "insoumis ou assimilés" sont nommés au sein du gouvernement.

"Si c'était un gouvernement technique sous la présidence de cette haute-fonctionnaire, cette technocrate, (...) de toute façon le budget ne trouvera de majorité, c'est reculer pour mieux sauter", estime-t-il à propos de Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

Pour 58% des Français, Macron ne doit pas nommer Lucie Castets à Matignon

La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets ne séduit pas une majorité de Français. Selon un sondage Elabe pour BFMTV dont les résultats ont été publiés ce jeudi 25 juillet, 58% d'entre eux estiment qu'Emmanuel Macron ne doit pas nommer Lucie Castets comme Première ministre.

Lucie Castets a demandé mercredi au chef de l'État "de prendre ses responsabilités" et de la nommer à ce poste alors que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des législatives, mais sans majorité absolue.

>> Retrouvez les résultats de notre sondage sur la vision des Français sur la situation politique actuelle

Six Français sur 10 favorables à "une trêve politique" pendant les JO

Alors qu'Emmanuel Macron a plaidé pour une "trêve politique et olympique" pendant les Jeux olympiques qui débutent vendredi, six Français sur dix se disent favorables à "une trêve politique" pendant la compétition, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV. Mais l'adhésion ou non à ce principe n'échappe pas aux clivages politiques.

>> Tous les détails sur la position des Français concernant une "trêve politique" pendant les JO

Lucie Castets, invitée de BFMTV-RMC

Choisie par le Nouveau Front populaire comme candidate pour succéder à Gabriel Attal à Matignon, Lucie Castets sera l'invitée de BFMTV-RMC ce jeudi à partir de 8h35.

Lucie Castets, désignée candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, mardi 23 juillet 2024.
Lucie Castets, désignée candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, mardi 23 juillet 2024. © Livia Saavedra

Les ministres démissionnaires sont-ils encore payés?

Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé mardi soir qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, mi-août, que se passe-t-il pour les ministres démissionnaires, sont-ils encore payés?

Un ministre qui quitte le gouvernement peut percevoir une indemnité "versée pendant trois mois". Cette indemnité est égale au montant de sa rémunération.

>> Tous les détails sur la rémunération des ministres démissionnaires.

Le PS interpelle le Conseil d'État sur la gestion des "affaires courantes"

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce jeudi 25 juillet.

Le Parti socialiste a interpellé mercredi 24 juillet le Conseil d'État, s'inquiétant de certains actes réglementaires, notamment une série de nominations, qui, à ses yeux, "excèdent les prérogatives du gouvernement" démissionnaire et "le cadre des affaires courantes".

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