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Parti socialiste

Assemblée: trois candidats à la présidence du groupe PS

Le porte-parole du parti socialiste Olivier Faure le 14 décembre 2016 à l'Assemblée nationale à Paris

Le porte-parole du parti socialiste Olivier Faure le 14 décembre 2016 à l'Assemblée nationale à Paris - ALAIN JOCARD, AFP

Le vote pour la présidence du groupe PS a lieu jeudi. En lice, Olivier Faure pour sa réélection, Delphine Batho l'ancienne ministre de l'écologie et Cécile Untermaier. Tous ont en commun le fait d'avoir battu un candidat LREM au deuxième tour de l'élection législatives.

Le sortant Olivier Faure ainsi que Delphine Batho et Cécile Untermaier sont les trois candidats à la présidence du groupe PS de l'Assemblée, qui seront départagés jeudi par un scrutin interne, a annoncé le groupe mercredi.

Le vote des députés PS rescapés des élections législatives se déroulera jeudi à 11 heures. Sur le papier, le groupe socialiste compte désormais 30 députés, mais le nombre exact ne sera connu qu'à l'issue de la déclaration officielle des groupes mardi prochain.

Tous ont devancés un candidat LREM aux législatives

Réélu en Seine-et-Marne dimanche, Olivier Faure, 48 ans, est le président sortant du groupe, élu l'année dernière face à Guillaume Bachelay pour succéder à Bruno Le Roux quand celui-ci avait été nommé ministre de l'Intérieur. Il a appelé dimanche les socialistes à "retrouver un discours qui puisse fédérer ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, ceux qui ont voté pour Benoît Hamon et ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron".

Réélue dans les Deux-Sèvres, l'ancienne ministre de l'Environnement Delphine Batho, 44 ans, a exposé à l'AFP qu'il y avait "besoin de renouvellement" mais aussi de "rassembler". Elle s'est dite "plutôt sur une ligne d'abstention" pour le vote de confiance, en attendant de "voir ce que dit le Premier ministre" Edouard Philippe, issu de LR.

Moins connue que ses deux concurrents, Cécile Untermaier, 65 ans, ancienne proche d'Arnaud Montebourg et ancienne rapporteure du volet sur les professions juridiques réglementées de la loi Macron, a été réélue en Saône-et-Loire. Elle a déclaré au Journal de Saône-et-Loire vouloir "être dans une opposition constructive, en exprimant ses réserves et ses observations".

Point commun entre les trois candidats, ils ont gagné face à un candidat de la République en marche au second tour des législatives.

G.D. avec AFP