Arnaud Montebourg ne veut plus de François Hollande

Invité lundi matin sur BFMTV et RMC, Arnaud Montebourg "aimerait" participer à la primaire à gauche. "D'abord parce que j'ai contribué à les inventer", commence-t-il. "Je ne peux pas accepter des primaires à la portion congrue, par exemple où nous aurions peu de bureaux de vote. (...) Si nous avons des règles équitable et loyales, j'irai à la primaire".
S'agit-il de battre François Hollande? "Il faut tourner la page du quinquennat", tranche Arnaud Montebourg. "On ne peut pas lever l'espoir sur un échec. Un échec grave, parce que construit sur le reniement et le renoncement. Le reniement c'est 'j"ai dit une chose, je fais le contraire', le renoncement c'est 'j'ai même pas essayé'."
Vous ne voulez plus de Hollande? "Je ne suis pas le seul"
"Les Français disent des choses extrêmement dures sur la période qui vient de s'écouler", remarque Arnaud Montebourg. "Il faut les écouter, il faut les entendre. Pourquoi se réfugient-ils dans des solutions extrémistes? Parce qu'ils considèrent qu'il y a eu un vote à droite, il y a eu un vote à gauche, et finalement les politiques sont assez cousines, voisines. Et c'est bien le problème de ce quinquennat".
Arnaud Montebourg ne veut plus de François Hollande. "Je crains que je ne sois pas le seul", avance-t-il face à Jean-Jacques Bourdin veut l'entendre le dire mot à mot, sans succès. Le candidat à la présidentielle n'en pense pas moins: "Je vous ai répondu", répète-t-il.