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"Vous voulez ma tête?": Dussopt s'emporte contre les Insoumis, après la photo d'un ballon à son effigie

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Le ministre du Travail s'est emporté face aux députés insoumis à l'Assemblée nationale, alors qu'il défendait le projet de réforme des retraites. Il fait référence à la photo d'un député LFI avec un ballon à son effigie.

Une réponse cinglante. Le ministre du Travail Olivier Dussopt a répliqué ce vendredi à l'Assemblée nationale aux huées des députés insoumis, en faisant référence à une photo publiée jeudi par un élu LFI sur laquelle on le voit avec un ballon à l'effigie du ministre.

"Vous voulez recommencer? Vous voulez ma tête comme votre collègue?", s'est agacé le ministre en s'adressant aux bancs LFI.

Le député insoumis de Seine-Saint-Denis Thomas Portes a fait l'objet de vives critiques de la part de la majorité et d'une partie des oppositions jeudi après avoir posté sur Twitter une photo le présentant avec le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt.

La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a notamment dénoncé une "mise en scène" qui "déshonore" le député insoumis, quand le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester s'est dit "scandalisé".

"Vous aussi vous voulez poser avec ma tête coupée?"

"Vous voulez continuer dans la violence? Vous voulez continuer dans la stigmatisation? Vous aussi vous voulez poser avec ma tête coupée?", a encore lancé Olivier Dussopt.

Le ministre, ancien député de l'Ardèche, était en train de défendre dans l'hémicycle le projet de réforme des retraites de l'exécutif, prévoyant notamment le report du départ de l'âge légal à la retraite de 62 à 64 ans.

"Vos amendements ne servent à rien", venait-il de lancer en direction des élus de La France insoumise, suscitant l'ire du parti de Jean-Luc Mélenchon. "C'est vous qui ne servez à rien", avait répliqué le député de Loire-Atlantique Matthias Tavel.

Le tweet du député Thomas Portes intervient en plein examen du projet de loi de réforme des retraites à l'Assemblée nationale et à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre ce projet à l'appel des syndicats, ce samedi 11 février.

Juliette Desmonceaux