"Il faut avancer": les députés privés de week-ends les trois dernières semaines de mai

Séance à l'Assemblée nationale, le 1er avril 2025 à Paris - Anne-Christine POUJOULAT © 2019 AFP
"Il y a du travail et il faut avancer". Les députés vont être conviés à rejoindre les bancs de l'Assemblée plus de jours que prévus lors des trois dernières semaines de mai pour avancer l'examen de plusieurs lois, a appris BFMTV auprès de sources concordantes.
Lors d'un micro-tendu, Marine Le Pen a déclaré ce mardi 29 avril que "le gouvernement a pris la décision d'ouvrir sept jours sur sept à l'Assemblée". Une information confirmée à BFMTV par une source gouvernementale.
"Comme il était difficile de siéger le 2 ou le 9 mai, nous avons proposé de siéger les trois week-ends suivants pour terminer les lois simplification, soins palliatifs et fin de vie", indique-t-elle. "Je pense que ça en vaut la peine et tout le monde en a convenu".
Trois week-ends consacrés à trois lois
Le gouvernement a en effet fait savoir dans la matinée lors de la Conférence des présidents que plusieurs séances seraient susceptibles d'être ouvertes les week-ends du mois de mai. Les vendredis 1er et 9 mai ont d'abord été proposés "mais une majorité de présidents de groupe dont Gabriel Attal s’y sont opposés", indique un conseiller du Modem. Ils ont notamment avancé le délai trop court pour s'organiser et leur engagement à être présents dans leur circonscription pour les commémorations du 8 mai.
Il a donc été décidé d'ouvrir les semaines suivantes. Les samedi 17, dimanche 18, samedi 24 et dimanche 25 seront consacrés à la poursuite de l’examen des propositions de lois relatives aux soins palliatifs et d’accompagnement et à la fin de vie. Les vendredi 30 et samedi 31 mai permettront d'avancer l'examen du projet de loi de simplification de la vie économique.
Une présence "pas suffisante"
D'autres sources indiquent à BFMTV que l'hémicycle va être ouvert les vendredis 16 et 23 mai.
"Il y a du travail et il faut avancer", a justifié une source de l'entourage de Patrick Magnola, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.
"Il voulait qu’on siège vendredi pour avancer sur la simplification, il reste plus de 1.000 amendements…", a avancé la même source.
Les députés sont habituellement "peu" présents les lundis et vendredis, jours où ils sont pour la plupart dans leur circonscription. Mais pour l'entourage du ministre, "siéger mardi, mercredi, jeudi ce n'est pas suffisant".