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Parlement

François de Rugy réitère son engagement de "remettre son mandat en jeu"

François de Rugy, ce dimanche 24 juin 2018.

François de Rugy, ce dimanche 24 juin 2018. - Capture BFMTV

Le président de l'Assemblée nationale a réitéré ce dimanche dans BFM Politique son engagement à "faire son bilan à mi-mandat".

Après un an au perchoir, c'est l'heure du bilan pour François de Rugy. "Je m'engage à faire mon bilan à mi-mandat, et donc je remettrai en jeu mon mandat. Nous verrons collectivement ce qu'il se passera", a affirmé le président de l'Assemblée nationale dans BFM Politique, dimanche. Cette promesse que Richard Ferrand, président du groupe LaRem à l'Assemblée, lui avait rappelé, François de Rugy avait annoncé qu'il la tiendrait en février dernier. Il la réitère donc ce dimanche sur notre plateau.

De manière plus générale, François de Rugy a évoqué le travail des députés après un an de la nouvelle mandature. 

"Je mène la bataille du Parlement: de sa rénovation et de son renforcement. Cette bataille ne fait que commencer", a-t-il lancé. Pour le président de l'Assemblée, "si on veut renforcer le Parlement, il faut qu'il soit légitime aux yeux des Français, que l'on tisse des liens de confiance". Selon François de Rugy, la réforme de la Constitution doit permettre de rééquilibrer les pouvoirs".

"Gagner en visibilité"

Concernant les travaux des députés et le surmenage évoqué par certains qui nuirait à terme à la qualité des débats, le président de la chambre basse estime qu'un "programme prévisionnel" permettant de gagner en "visibilité" serait une bonne chose. "Les commissions doivent pouvoir se mettre au travail en amont", plaide-t-il. 

Là aussi, François de Rugy appelle de ses vœux la réforme constitutionnelle.

"Nous pourrons, avec la réforme, éviter ce qui s'est passé avec l'embouteillage législatif. Nous devons pouvoir faire un travail de qualité." Mais assure-t-il encore, "avec le non-cumul, nous avons des députés pleinement investis, bien plus que leurs prédécesseurs".

Les députés ainsi que le président de l'Assemblée nationale dénonçaient début juin le surmenage des représentants de la Nation. 

David Namias