Municipales 2014: ces villes qui basculent à droite

Ludovic Jolivet, le nouveau maire de Quimper. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
La droite a enregistré une large victoire lors du second tour des élections municipales, en remportant plusieurs villes importantes ou symboliques.
Au moins cinquante-huit villes de plus de 30.000 habitants ont déjà basculé de gauche à droite ou au FN.
> Toulouse. Le candidat UMP Jean-Luc Moudenc a remporté la quatrième ville de France, contre le sortant socialiste Pierre Cohen. Une victoire au goût particulier puisqu'alors maire depuis 2004, il avait été battu de seulement 1.209 voix par Pierre Cohen aux municipales de 2008.
> Brive-La-Gaillarde. L'UMP Frédéric Soulier, soutenu par l'UDI, a fait basculer à droite la plus grande ville de Corrèze, avec 58,81% des voix, son adversaire socialiste, Philippe Nauche, obtenant 41,19%.
> Angers. La liste de droite conduite par Christophe Béchu s'est emparée de la ville du Maine-et-Loire en faisant chuter le sortant socialiste Frédéric Béatse, selon deux estimations. La liste de droite obtiendrait 53,0% contre 47,0% pour celle de gauche.
> Saint-Etienne. La droite reprend la ville au PS. La gauche avait profité en 2008 de la division entre UMP et centristes pour ravir la mairie après 25 ans de règne de la droite. Cette année, la droite était partie unie derrière M. Perdriau, le FN s'invitant au second tour avec 18,30% des voix.
> Limoges. Le candidat UMP Emile-Roger Lombertie l'a emporté dimanche à Limoges face au député-maire sortant, le socialiste Alain Rodet, dans cette ville aux mains de la gauche depuis 1912.
> Roubaix. Le candidat de la droite Guillaume Delbar, a ravi dimanche au second tour des municipales la mairie au socialiste Pierre Dubois, avec un score de 34,85% contre 33,18% pour le maire sortant.
> Quimper. La liste de droite conduite par Ludovic Jolivet a remporté la mairie, faisant chuter le maire sortant socialiste.
> Belfort. Le fief de Jean-Pierre Chevènement détenu par la gauche depuis 1977, a basculé à droite, le candidat UMP Damien Meslot l'ayant emporté par 47,39% des voix lors d'une quadrangulaire.
> Nevers. Denis Thuriot, 47 ans, après avoir fusionné sa liste DVG avec l'UMP et l'UDI, a remporté la mairie de Nevers, ancien bastion socialiste. Il a battu au second tour des élections municipales avec 49,80% des voix le jeune maire PS sortant Florent Sainte Fare Garnot (42%) et le candidat FN Christophe Gaillard (8,20%).
> Reims. L'UMP Arnaud Robinet a été élu avec 46,20% des voix face au maire socialiste sortant Adeline Hazan crédité de 42,76% et au candidat FN (11,04%).
> Laval. La ville de Mayenne, que le ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot avait ravie en 2008 à la droite, a échappé dimanche aux socialistes avec la victoire de la liste d'union de la droite menée par le sénateur François Zocchetto (UDI).
> Charleville-Mézières. L'UMP Boris Ravignon a été élu avec 54,94% des voix face au maire PS sortant Philippe Pailla (33,88%) et au FN (11,18%), faisant basculer à droite ce bastion historique de la gauche.
> La Roche-sur-Yon. Laville de Vendée, qui était à gauche depuis 1977, a basculé à droite, l'UMP Luc Bouard battant le maire socialiste sortant Pierre Regnault avec 53,90% contre 46,10% des suffrages.
> Ajaccio. Le député UMP, Laurent Marcangeli, a battu le maire DVG sortant, Simon Renucci. Laurent Marcangeli obtiendrait 47,2% des voix, Simon Renucci 45,9% et le candidat nationaliste José Filippi 6,9%.
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