Retraites: Bayrou évoque la "piste du bricolage habituel"

François Bayrou, président du Modem, a estimé lundi que la hausse éventuelle de la CSG dans la future réforme des retraites sur laquelle travaille le gouvernement constituait "la piste du bricolage habituel".
"Au lieu de rééquilibrer le système, on va augmenter les cotisations, soit celles des entreprises, soit des salariés. C'est le même type de bricolage qui a été fait les années précédentes auxquelles la gauche s'était à l'époque opposée", a affirmé l'ancien député des Pyrénées-Atlantiques lors d'une interview sur LCI/ Radio Classique. François Bayrou a répété qu'il privilégiait une "reconstruction du système de retraite" en mettant en place un système à points, "progressivement égalitaire, individualisé et équilibré sur le long terme".
"Chacun pourra prendre sa retraite quand il l'entendra sans avoir des pénalisations et avec un équilibre sur le long terme. On pourra prendre en compte la pénibilité ou encore le fait que des femmes ont élevé des enfants. Ce système de retraite a été réfléchi, dessiné... Un grand nombre de partenaires, y compris sociaux comme la CFDT, ont donné des signaux que cette idée les intéressait", a-t-il assuré. Il a également critiqué la contribution écologique voulue par le gouvernement, parlant d'un "impôt en gage aux écologistes" dans une France "à la limite de l'overdose fiscale".
"On crée un impôt. Si ça n'augmente pas la pression fiscale, on va baisser d'autres impôts : alors qu'on nous dise lesquels! Et qu'on nous dise sur quoi portera cette taxe nouvelle, dont je crois qu'elle a été bricolée à la dernière minute pour faire plaisir aux écologistes", a martelé François Bayrou.
Retraites: la hausse de la CSG, "piste du bricolage habituel" (Bayrou)
PARIS, 26 août 2013 (AFP) -
François Bayrou, président du Modem, a estimé lundi que la hausse éventuelle de la CSG dans la future réforme des retraites sur laquelle travaille le gouvernement constituait "la piste du bricolage habituel".
"Au lieu de rééquilibrer le système, on va augmenter les cotisations, soit celles des entreprises, soit des salariés. C'est le même type de bricolage qui a été fait les années précédentes auxquelles la gauche s'était à l'époque opposée", a affirmé le député des Pyrénées-Atlantiques lors d'une interview sur LCI/ Radio Classique.
M. Bayrou a répété qu'il privilégiait une "reconstruction du système de retraite" en mettant en place un système à points, "progressivement égalitaire, individualisé et équilibré sur le long terme".
"Chacun pourra prendre sa retraite quand il l'entendra sans avoir des pénalisations et avec un équilibre sur le long terme. On pourra prendre en compte la pénibilité ou encore le fait que des femmes ont élevé des enfants. Ce système de retraite a été réfléchi, dessiné... Un grand nombre de partenaires, y compris sociaux comme la CFDT, ont donné des signaux que cette idée les intéressait", a-t-il assuré.
Il a également critiqué la contribution écologique voulue par le gouvernement, parlant d'un "impôt en gage aux écologistes" dans une France "à la limite de l'overdose fiscale".
"On crée un impôt. Si ça n'augmente pas la pression fiscale, on va baisser d'autres impôts : alors qu'on nous dise lesquels! Et qu'on nous dise sur quoi portera cette taxe nouvelle, dont je crois qu'elle a été bricolée à la dernière minute pour faire plaisir aux écologistes", a martelé M. Bayrou.