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Vers "un retour aux urnes"? Valérie Pécresse favorable à "une élection présidentielle anticipée" en cas de chute du gouvernement

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Invitée de BFMTV ce lundi 1er septembre, la présidente LR de la région Île-de-France est favorable à "une élection présidentielle anticipée", plutôt qu'à une dissolution, si le gouvernement de François Bayrou chute le 8 septembre prochain.

Valérie Pécresse n'est pas favorable à une nouvelle dissolution en cas de chute probable de François Bayrou le 8 septembre. "Une élection présidentielle anticipée" est "souhaitable si nous n'arrivons pas à trouver un accord de non-censure", a précisé ce lundi 1er septembre la présidente LR de la région Île-de-France sur BFMTV, plaidant pour "un retour aux urnes".

"Certains disent: 'nouvelle dissolution'. Je n'ai absolument pas le sentiment qu'une dissolution, qui était une erreur, si on la reproduit, ça résolve les problèmes. Je ne crois pas qu'une nouvelle dissolution apporte la stabilité au pays, qu'elle lutte contre le fractionnement politique, qu'elle nous apporte la stabilité dont nous avons besoin", a-t-elle ajouté.

De premières consultations ce lundi

François Bayrou a entamé ce lundi une série de consultations politiques, a priori vaines, à une semaine du vote de confiance à l'Assemblée qui devrait sceller le sort de son gouvernement, tout en continuant à défendre sa méthode critiquée jusque dans sa coalition. Pour Valérie Pécresse, le Premier ministre a "très peu de chances" de réussir à un échappatoire.

Le Premier ministre a reçu lundi les dirigeants du Parti communiste, qui ont dénoncé un "budget honteux" et continuera mardi 2 et mercredi 3 septembre avec notamment ceux des partis soutenant la coalition présidentielle et ceux du Rassemblement national.

En temps normal, les attentes se seraient cristallisées sur la rencontre jeudi matin avec le Parti socialiste, dont les voix sont indispensables au gouvernement pour ne pas être renversé le 8 septembre par l'opposition conjointe de la gauche et du RN. Mais Olivier Faure a tué dimanche, sur BFMTV, tout suspense en martelant que la décision des socialistes, volontaires pour prendre la suite de François Bayrou à Matignon, est "irrévocable".

Selon lui, le Premier ministre fait "sa tournée d'adieux" en multipliant les interventions depuis sa décision surprise il y a une semaine d'engager la responsabilité de son gouvernement sur sa trajectoire de désendettement du pays par un effort budgétaire de 44 milliards d'euros.

Cela n'a pas empêché François Bayrou de continuer à défendre sa position dimanche. Il n'y a "aucune politique courageuse possible" sans "accord minimal" sur le "diagnostic", a-t-il répété.

Fanny Rocher