UMP: Bygmalion réfute toute "surfacturation" et toute "rétrocommission"

L'entreprise Bygmalion fondée par des proches de Jean-François Copé est soupçonnée de "surfacturation" auprès de l'UMP - -
L'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, a réfuté mercredi toute "surfacturation" ou "rétrocommission" dans les prestations de la société de communication auprès de l'UMP.
"Toutes les prestations qui ont été faites pour l'UMP l'ont été en toute transparence", a ajouté l'avocat. De nombreuses interrogations ont été soulevées, au sein même de l'UMP, après des révélations la semaine dernière de Libération sur le règlement par le parti de près de 20 millions d'euros à Bygmalion en 2012, pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Pierre Lellouche entendu comme témoin
Dans son enquête, Libération assure que certains des événements rétribués par l'UMP à Bygmalion semblent fictifs, comme cette conférence du 30 mai 2012, postérieure à la présidentielle, facturée 299.000 euros et à laquelle le député UMP Pierre Lellouche est supposé avoir été l'intervenant principal. Or, le parlementaire, qui sera entendu comme témoin lundi, a réfuté y avoir pris part.
Une première enquête du Point avait déjà accusé le président de l'UMP Jean-François Copé de favoritisme à l'égard de Bygmalion, fondée en 2008 par deux de ses proches, Guy Alvès et Bastien Millot. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire après ces premières révélations.