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Les Républicains

"Si on perd en 2017, j'arrête la politique", promet Pécresse

Valérie Pécresse, candidate Les Républicains (LR) de la droite et du centre aux régionales en Ile-de-France.

Valérie Pécresse, candidate Les Républicains (LR) de la droite et du centre aux régionales en Ile-de-France. - AFP

En cas d'échec aux élections régionales de décembre, la candidate Les Républicains en Île-de-France l'assure, elle "arrêtera" son action politique dans la région capitale. "Et si on perd en 2017, j'arrête la politique...je n'aurai plus la foi", ajoute Valérie Pécresse.

Valérie Pécresse, candidate Les Républicains (LR) de la droite et du centre aux régionales en Ile-de-France, "arrêtera" son action politique dans la région capitale si elle n'est pas élue en décembre, déclare-t-elle au magazine Elle paru vendredi.

"Si je ne suis pas élue cette fois, j'arrête la région. Et si on perd en 2017 (à la présidentielle), j'arrête la politique... je n'aurai plus la foi", a affirmé celle qui a déjà tenté de conquérir l'Ile-de-France en 2010.

"À 50 ans, je mettrai mon énergie ailleurs, là où je pourrai être utile, dans une ONG par exemple", a poursuivi la président du groupe d'opposition au Conseil régional, qui a sillonné la région tout l'été pour faire campagne.

Interview simultanée dans Lui

Hasard de calendrier, son interview dans le magazine Lui a paru la même semaine. "Si je suis présidente de la Région capitale je serai un entrepreneur", promet la députée des Yvelines. Elle dit "être tombée amoureuse de sa région en 2010, quand j'ai commencé à la parcourir".

Elle était conseillère régionale depuis le scrutin de 2004, sur la liste de Jean-François Copé. "J'aime tout d'elle et je vois le défi extraordinaire que ça pourrait être pour en faire le vrai moteur de la France. C'est une région magique avec tout dedans, de la culture, de l'industrie, de l'innovation, de la jeunesse", décrit l'ancienne ministre du Budget du gouvernement Fillon.

"Peut-être qu'un jour je m'autoriserai d'autres ambitions"

"On a un énorme défi à relever et c'est celui que je me suis fixé (...) Je ne dis pas non à autre chose pour plus tard (...) mais je ne suis pas une zappeuse, je creuse mon sillon droit et profond. Peut-être qu'un jour quand j'aurais bien géré l'Île-de-France, je m'autoriserai d'autres ambitions", a-t-elle ajouté.

"D'ailleurs, c'est plutôt rassurant pour ceux qui choisiront de m'élire. J'ai 48 ans, dans six ans (le mandat régional, ndlr) j'en aurai 54, ma vie politique ne sera donc pas terminée et mon bilan sera la clé de mon avenir", a-t-elle ajouté.

Interrogé sur la stratégie de communication de la candidate, versaillaise et catholique, son entourage estime que "ça permet de toucher des gens qui ne lisent pas les journaux généralistes" et puis "c'est un entretien politique classique". "Claude Bartolone y a déjà été interviewé", fait-on valoir. Le président de l'Assemblée nationale y a répondu à un entretien en octobre 2014. Il n'était pas encore le candidat du PS pour les régionales en Île-de-France.

C. P. avec AFP