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Les Républicains

La conversion de Jean-François Copé à la transparence

Jean-François Copé était contre la tansaprence en avril 2013 et veu l'étendre en mars 2014.

Jean-François Copé était contre la tansaprence en avril 2013 et veu l'étendre en mars 2014. - -

VIDEO - Le même Jean-François Copé qui a voté contre la loi de la transparence de la vie publique veut désormais l'étendre aux partis et dirigeants de médias. Retour à l'aide d'archives sur cette volte-face.

Depuis les révélations du Point, qui accusent Jean-François Copé de favoritisme, il se dit victime d'une "chasse à l'homme". Lundi, il a donc proposé de nouvelles mesures de transparence. Pourtant le président de l'UMP avait longuement expliqué à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, le 15 avril 2013, pourquoi il était contre le projet de loi relatif à la transparence de la vie publique contre lequel il a voté en septembre dernier. Il veut maintenant étendre ses mesures aux partis et dirigeants de médias.

BFMTV.com confronte en vidéo son discours de lundi à celui de l'an dernier où il fustigeait le "voyeurisme" et un "écran de fumée".

> Comment comprendre cette volte-face ?

"Il ne s’est pas contenté de changer son discours, il est allé à son extrême opposé, en se posant comme une espèce d’ayatollah de la transparence. Est-ce qu’il y croit vraiment ou est-ce de la provocation? Il sait pertinemment que sa proposition de loi sera sans doute rejetée par la majorité socialiste, et suscitera la désapprobation de beaucoup de membres de l’UMP. Il fait donc une démonstration par l’absurde: pourquoi me demande-t-on à moi ce que les autres refuseraient d’accepter?", analyse l'éditorialiste de BFMTV, Thierry Arnaud, sur BFMTV.com.

Vu comme ça on comprend peut-être mieux pouquoi les propositions de Jean-François Copé existent déjà en partie. En effet, concernant les comptes des partis politiques, il sont déjà, en partie, rendus publics et à portée de clic des citoyens (ici). Il manque seulement les justificatifs de tous ces comptes et notamment les factures. Le MoDem et le PS se sont déjà dit prêts à ouvrir la totalité de leurs comptes. "Ça n'a aucun sens" pour le FN.

Karine Lambin