BFMTV
Les Républicains

Copé : la circulaire Taubira est un "coup de force"

Jean-François Copé à l'Assemblée Nationale, pour la première question d'actualité sur le mariage pour tous et la GPA.

Jean-François Copé à l'Assemblée Nationale, pour la première question d'actualité sur le mariage pour tous et la GPA. - -

Le président de l'UMP a pris la parole à 15 heures à l'Assemblée nationale pour poser la première question d'actualité sur le mariage pour tous et la GPA.

"Les masques sont en train de tomber". C'est ainsi que le président de l'UMP a ouvert mercredi la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale.

La circulaire Taubira, s'est ému Jean-François Copé, est une "provocation inacceptable", un "coup de force" du gouvernement. Ce texte ne vise pas à légaliser la très controversée gestation pour autrui (GPA), mais à faciliter l’obtention d'un papier attestant de la nationalité française des enfants issus de GPA.

Envoyée vendredi par la Ministre de la Justice Christiane Taubira, la circulaire demande aux tribunaux de ne plus refuser la délivrance de la nationalité française au seul motif qu'elle concerne des enfants nés de mères porteuses à l'étranger.

>> Lire aussi - Gestation pour autrui : les enjeux de la circulaire Taubira

Le député-maire de Meaux a dénoncé un manque de concertation sur un sujet aux "conséquences majeures sur la famille" et même "sur le droit de la nationalité". Et de conclure : "je vous demande de retirer immédiatement" cette circulaire.

Taubira huée par l'UMP

Les députés UMP ont hué la ministre de la Justice, Christiane Taubira, aux cris de "démission, démission"!

Dès que Christiane Taubira s'est levée pour répondre à la place du Premier ministre que "le gouvernement n'ouvrira pas la GPA" - soulignant au passage que seuls 44 cas d'enfants avaient posé problème -, les clameurs sont montées des rangs de la droite.

Beaucoup de députés faisaient des gestes pour signifier que la ministre "nageait" et "ramait" dans ses réponses, tandis que de nombreux autres appelaient à sa démission. En signe de soutien, les députés socialistes se sont levés pour applaudir la garde des Sceaux.