Copé dénonce "les règlements de compte personnels" à l'UMP

Jean-François Copé dénonce les "règlements de compte personnels" qui se jouent à l'UMP. - -
Jean-François Copé a dû quitter son poste de président de l'UMP, mais il compte bien continuer à se faire entendre. Mercredi, dans une déclaration publiée sur sa page Facebook - la première depuis son départ - il dénonce "les règlements de compte personnels [qui] rendent l'UMP inaudible", au lendemain d'un bureau politique qui a permis de voir plus clair sur les comptes du parti.
"Au lieu de cet indispensable travail d'opposition et de proposition, ce sont hélas des souhaits de vengeance et des rancoeurs personnelles qui semblent d'abord être à l'esprit de certains membres de l'UMP, au point de désespérer les Français et de faire douter, je le sais, nos militants", déplore le député-maire de Meaux.
Un satisfecit personnel
En cause, les multiples révélations dans la presse, les dernières dans le Canard enchaîné de la semaine, concernant le train de vie présenté comme dispendieux de la présidence de l'UMP par Jean-François Copé - mais aussi, dans une moindre mesure, lorsque Xavier Bertrand, son prédécesseur, en était secrétaire général de 2009 à 2010.
24.000 euros de billets d'avions payés par l'UMP à Nadia Copé, l'épouse du député-maire de Meaux, factures de téléphone astronomiques réglées aussi par le parti pour l'eurodéputée Rachida Dati, etc. Ces révélations, semble suggérer en filigrane Jean-François Copé, viennent de ceux "qui passent le plus clair de leur temps à salir l'UMP". Les "copéistes" y ont vu un coup des "fillonistes".
Puis, revenant sur la publication des résultats de l'audit des comptes de l'UMP, Jean-François Copé se félicite de son travail à la tête du parti: "cet audit va dans le sens de ce que je répète depuis des mois: la situation de l’UMP est certes difficile du fait de la campagne de 2012, nous le savons tous (...) Mais ce que cet audit confirme surtout, c'est que la situation de notre parti est tout à fait viable, à condition de poursuivre vigoureusement les actions de redressement que j'avais initiées."