Congrès UMP : les motions, l'autre enjeu du vote

Ce dimanche, les militant UMP vont aussi voter pour des motions - -
C’est l’autre enjeu du congrès : le choix des motions, une bataille à six. D’un côté, la "France moderne et humaniste". Le mouvement regroupe plusieurs poids lourds du parti comme Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel et Gérard Longuet. Derrière eux, une centaine de députés, des libéraux aux centristes.
Plus clivant, le mouvement de la droite populaire de Thierry Mariani prône la lutte contre le communautarisme et le refus de l’assistanat. Un créneau sur lequel surfe aussi la "droite forte" lancée par le duo Geoffroy Didier et Guillaume Pelletier. Les deux trentenaires n’hésitent pas à défendre des propositions chocs pour faire parler d’eux médiatiquement. ex supprimer à vie les allocations sociales pour tout fraudeur récidiviste.
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"Droite sociale" et "Gaullistes en mouvement"
Derrière, trois autres mouvements tentent de séduire les 264.000 militants. Version sociale avec Laurent Wauquiez et "la droite sociale" qui se veut la voix des classes moyennes, ou version historique avec les "gaullistes en mouvement" de Michèle Alliot-Marie et Roger Karoutchi. Enfin, la boîte à idées qui regroupe jeunes militants et cadres de l’UMP prône un renouveau du parti.
Avec plus de 10% des voix, un mouvement pourra bénéficier de moyens financiers. Mais pas question pour l’UMP d’ouvrir la voie à de vrais courants comme au PS. La culture du parti reste l’unité.
Une différence de taille entre les deux candidats : Copé, à l’origine du vote sur les motions est favorable à cette expression de pluralisme, François Fillon, lui, n’en veut pas.