"Les Parisiens peuvent être rassurés": Hidalgo répond aux attaques sur la lutte contre le coronavirus

Interviewée ce jeudi par notre journaliste Ruth Elkrief, Anne Hidalgo, maire de Paris candidate à sa réélection, a justifié de son action dans la lutte contre le coronavirus dans la capitale. Plus tôt, sa rivale et candidate La République en marche, Agnès Buzyn, l'avait en effet attaquée sur ce point.

Anne Hidalgo rend les coups. Lors d'une interview que la maire de Paris, et candidate à sa réélection, a accordée à notre journaliste Ruth Elkrief ce jeudi, elle a justifié la gestion municipale de la crise du coronavirus, remise en cause par la représentante de La République en marche au scrutin et ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Cette dernière avait notamment déclaré: "Il n’y a pas eu de contact avec la mairie de Paris lorsque j’étais au ministère".

"Il faut être sérieux et responsable"

Anne Hidalgo a rétorqué: "Il faut être sérieux et responsable. Nous sommes depuis le début de cette crise sanitaire en lien avec l’Agence régionale de santé. Je ne réponds pas à Mme Buzyn, mon rôle c’est d’assurer la protection des Parisiens avec un cadre très clair. Les Parisiens peuvent être rassurés." Lundi, son premier adjoint, Emmanuel Grégoire, avait déjà dénoncé les "mensonges" d'Agnès Buzyn. 

Anne Hidalgo a également lancé: "Pendant mon mandat, j'ai eu beaucoup de crises - canicule, inondation, les attentats, une crise de l’accueil des réfugiés. Dans ces circonstances, la politique politicienne n’a pas de droit de cité."

"Nous sommes passés sous le pilotage du préfet"

Au chapitre des autorités compétentes, Anne Hidalgo a aussi glissé: "C’est le préfet de police qui prend la main en cas d’épidémie." "C’est lui qui assure le commandement, la ville de Paris sera à disposition pour relayer les informations dans les écoles, les crèches, les EHPAD", a-t-elle développé avant de prolonger: 

"Il y aura des messages de prévention pour protéger les messages auprès des plus fragiles. Il y a des messages de prévention depuis le mois de janvier. Nous sommes passés sous le pilotage du préfet de police."

Alors qu'elle a évoqué l'activation dans la matinée de la cellule de crise à l'Hôtel de ville, Anne Hidalgo a aussi fait valoir: "Nous avons un réseau de maisons pour les personnes âgées, les personnes qui sont dans la rue. Tout cela se fait dans un cadre organisé."

"Il faut être prêt et nous sommes prêts", a encore martelé la maire de Paris. 

Robin Verner