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Coronavirus: la mairie de Paris se dit prête face au risque viral et dénonce les "mensonges" d'Agnès Buzyn 

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Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, a réfuté les propos d'Agnès Buzyn selon lesquels la ville de Paris ne serait pas prête à réagir en cas d'épidémie.

"Madame Buzyn ment". Lors d'un point presse ce lundi après-midi, le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire a fermement remis en cause les déclarations d'Agnès Buzyn sur Europe 1.

Cette dernière affirmait ce lundi matin que le ministère de la Santé, qu'elle dirigeait depuis 2017, n'avait "pas eu de contact avec la mairie de Paris" pour anticiper une épidémie telle que le coronavirus. Et la candidate LaREM à la mairie de Paris d'ajouter que les agents de la ville de Paris n’étaient pas formés aux précautions à prendre face à "quelqu’un d’éventuellement contaminé". Une remarque à "l'emporte-pièce", aux yeux d'Emmanuel Grégoire:

"Nos services ont travaillé avec la Direction générale de la Santé. Et nous avons de notre chef rappelé toutes les mesures dites barrière sur le risque viral, qui ne sont pas spécifiques au coronavirus (...) de manière à anticiper. Et (cela) bien avant que la ministre ne soit candidate à la mairie de Paris."

"Une grave faute politique"

Le socialiste, également directeur de la campagne d'Anne Hidalgo, a dénoncé des "déclarations péremptoires" et a justifié son propos en évoquant un courrier adressé par la maire à la ministre il y a une quinzaine de jours.

"Je crois que l'ex-ministre s'est laissée aller à un tout petit peu de polémique politicienne, a-t-il asséné. Je crois vraiment que le sujet n'y invitait pas, et sur le fond, et sur la forme. C'était une grave faute politique".

Florian Bouhot