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Le procès de Jacques Chirac maintenu pour l'instant au 7 mars

Le tribunal de Paris a maintenu lundi la date du 7 mars pour l'ouverture du procès de Jacques Chirac dans le dossier des emplois présumés fictifs de la Ville de Paris, refusant de se prononcer pour l'instant sur une demande de renvoi. /Photo prise le 6 ja

Le tribunal de Paris a maintenu lundi la date du 7 mars pour l'ouverture du procès de Jacques Chirac dans le dossier des emplois présumés fictifs de la Ville de Paris, refusant de se prononcer pour l'instant sur une demande de renvoi. /Photo prise le 6 ja - -

PARIS (Reuters) - Le tribunal de Paris a maintenu lundi la date du 7 mars pour l'ouverture du procès de Jacques Chirac dans le dossier des emplois...

PARIS (Reuters) - Le tribunal de Paris a maintenu lundi la date du 7 mars pour l'ouverture du procès de Jacques Chirac dans le dossier des emplois présumés fictifs de la Ville de Paris, refusant de se prononcer pour l'instant sur une demande de renvoi.

Prévu jusqu'au 8 avril, ce procès pour détournement de fonds est historique car c'est la première fois qu'un ancien président de la République est appelé à comparaître en justice.

Lors d'une audience publique, les avocats de Jacques Chirac ont demandé le renvoi sine die du procès en expliquant qu'il fallait attendre le résultat d'un autre litige concernant le règlement financier du dossier intervenu entre Jacques Chirac, l'UMP et la Ville de Paris.

Le tribunal a décidé qu'il ne statuerait sur cette demande que le 7 mars.

Le procès concerne des faits remontant à 1992-1995, quand Jacques Chirac était maire de Paris, et se tient longtemps après les faits en raison des règles constitutionnelles qui l'ont protégé pendant ses deux mandats à l'Elysée, de 1995 à 2007.

Jacques Chirac doit être jugé avec neuf autres prévenus pour deux dossiers concernant 28 emplois présumés fictifs à la Ville de Paris. Il encourt en théorie jusqu'à dix ans de prison et dix ans d'inéligibilité automatique.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse