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Pour Griveaux, les propos d'Estrosi sur Schiappa sont d'une "rare misogynie"

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Le porte-parole du gouvernement juge "très bien" que le Grand débat puisse être mené depuis l'émission de Cyril Hanouna sur C8.

Il n'a pas fallu beaucoup de temps au gouvernement pour condamner les propos de Christian Estrosi à l'égard de Marlène Schiappa. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes a fait l'objet d'une déclaration peu amène du maire de Nice, d'après qui elle pourrait aller jusqu'à intervenir au "Journal du hard" pour défendre le Grand débat national.

Des propos d'une "rare misogynie" selon Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement. "Il y a là un sexisme avéré et manifeste", a-t-il également commenté. 

"Il n'y a pas dans la République de lieux interdits pour débattre", a-t-il encore déclaré lors du point presse tenu ce mercredi à la suite du Conseil des ministres.

Benjamin Griveaux n'est pas le seul membre du gouvernement a avoir réagi à l'interview accordée par le maire de Nice à Sud Radio. Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, a publié un tweet dans lequel il fustige les "phrases balancées" à Marlène Schiappa. 

Selon Mounir Mahjoubi, ces propos sont "autant de gifles envoyées au visage de toutes les filles et les femmes qui les entendent". "Tout mon soutien et ma colère", a-t-il ajouté. 

Durant son point presse, Benjamin Griveaux a regretté qu'une distinction soit faite entre les différents "canaux" pour mettre en place le Grand débat. "Certains seraient nobles et d'autres pas", a-t-il déclaré. Et le porte-parole du gouvernement d'estime qu'il est "très bien qu'on puisse parler chez Hanouna".

Anne Saurat-Dubois avec Jules Pecnard