"La parole des femmes doit être entendue": Jean-Luc Mélenchon réagit aux accusations visant l'ex-candidat LFI Taha Bouhafs

Jean-Luc Mélenchon lors de la convention de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) le 7 mai 2022 à Aubervilliers - JULIEN DE ROSA © 2019 AFP
Le ton a changé. Le patron de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a réagi ce mercredi aux accusations visant le candidat déchu aux législatives, Taha Bouhafs, qui fait l'objet d'une plainte en interne au sein du parti pour violences sexuelles. "La parole des femmes doit être entendue sérieusement", a notamment tweeté celui qui espère devenir Premier ministre en juin prochain. Tout en précisant qu'il comptait "sur la commission ad hoc de LFI pour établir la vérité".
"Cela n'exempte pas les racistes qui l'ont harcelé"
La veille, à l'annonce du retrait de la candidature de Taha Bouhafs, qui faisait polémique depuis son annonce, Jean-Luc Mélenchon avait estimé que le journaliste-militant était victime d'une "meute qui s'est acharnée contre lui". Une position qu'il ne renie pas complétement aujourd'hui, jugeant que les révélations concernant son ancien protégé "n'exempte[nt] pas les racistes qui l'ont harcelé".
La candidature de Taha Bouhafs avait entraîné une levée de boucliers, y compris au sein de la Nouvelle union populaire écologiste et sociale, en raison notamment de sa condamnation en automne dernier, en première instance, pour injure raciste. Il avait alors écopé de 1500 euros d'amende pour avoir traité la syndicaliste policière Linda Kebbab d'"arabe de service".