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La France Insoumise

La France Insoumise ne soutiendra un gouvernement PS que s'il a un "programme de rupture"

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La cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot a assuré sur France 2 ce lundi 1er septembre sur le parti soutiendra un gouvernement socialiste seulement si ce dernier défend un "programme de rupture".

La France insoumise ne soutiendra un gouvernement dirigé par le Parti socialiste que s'il défend "un programme de rupture", a prévenu ce lundi 1er septembre la cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot.

"Nous n'accorderons pas de confiance à un gouvernement qui ne porte pas un programme de rupture, sur lequel les socialistes ont été élus", a-t-elle assuré sur France 2, après les offres de services du PS qui se dit prêt à gouverner.

"Nous ne voulons pas participer à un bricolage qui permet d'une manière ou d'une autre, de continuer une politique macroniste", a-t-elle encore prévenu.

Une déclaration appuyée par la députée Aurélie Trouvé, qui refuse d'entrer dans un gouvernement qui ne porte pas les idées des Insoumis. "Nous n'irons donc pas dans un gouvernement fusse-t-il socialiste pour faire un programme qui n'est pas le nôtre", insiste-t-il.

En cas de nomination d'Olivier Faure au poste de Premier ministre, la parlementaire laisse entendre que LFI n'exclura pas la censure du patron du PS: "Nous n'excluons rien, cela dépendra de la politique menée, si c'est le programme du NFP, mais manifestement ça n'est pas le cas", prévient-elle.

Pas de ministres Insoumis dans un éventuel gouvernement PS

Vendredi 29 août, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, a demandé à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu de la gauche, et promis un changement de méthode de gouvernement. Il s'est notamment engagé à "ne pas utiliser le 49-3", l'article de la Constitution qui permet de faire adopter des textes sans vote.

Il a également indiqué ce dimanche qu'un tel gouvernement ne comprendrait pas de ministres Insoumis.

Le PS a avancé des pistes budgétaires prévoyant un effort deux fois moins important en 2026 que les 44 milliards d'euros d'économies prévues par le Premier ministre François Bayrou. Ce dernier a toutes les chances d'être renversé lundi prochain lors d'un vote de confiance de l'Assemblée nationale auquel il se soumettra.

Juliette Moreau Alvarez avec AFP