Jacques Chirac est sorti de l'hôpital

L'ancien président de la République de 1995 à 2007 a quitté l'hôpital parisien dans lequel il avait été admis au début du mois. Il a regagné son domicile dans la capitale où il observera une période de repos.

Hospitalisé depuis le 9 décembre dernier, l'ancien président de la République, Jacques Chirac, a quitté ce mercredi l'établissement parisien dans lequel il avait été admis. Il pourra ainsi passer les fêtes de Noël en famille, indique son entourage à l'AFP. "Il est bien rentré", précise-t-on également, et restera à Paris pour se reposer. 

L'annonce du retour de l'ex-chef de l'Etat auprès de ses proches avait été faite la semaine dernière par sa fille. Cette dernière avait assuré qu'il avait "effectué tous les contrôles médicaux nécessaires". "Il va de mieux en mieux", précisait aussi des proches de Jacques Chirac, qui ironisait sur sa mauvaise humeur. "C'est bon signe!", s'amusait son entourage.

Multiples hospitalisations

Jacques Chirac, 83 ans, qui se sentait "affaibli" au début du mois, avait été hospitalisé afin de subir une batterie de contrôles médicaux. Au terme de ces examens, ses proches avaient indiqué qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir. Des nouvelles rassurantes qui n'ont pas réussi à faire taire les rumeurs disant que l'ancien président de 1995 à 2007 était au plus mal. Et de rappeler ses précédentes hospitalisations.

Son départ de l'Elysée avait résonné avec soucis de santé pour Jacques Chirac, victime d'un accident vasculaire cérébral en 2005. Un AVC qui l'avait fortement affaibli. Des hospitalisations qui se sont ensuite multipliées à partir de 2007. En décembre 2013, il a subi une "intervention rénale". Quelques mois plus tard, en février 2014, nouvelle alerte: l'ex-président a été hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly après une "crise de goutte violente". 

Au fil des années, Jacques Chirac est apparu réellement affaibli et présente des difficultés pour se déplacer. Sa dernière apparition publique remonte au 21 novembre 2014. Diminué, la main sur l'épaule de son garde du corps, il avait été accueilli par des applaudissements fournis. A cette période, son épouse, Bernadette Chirac, avait confié qu'elle ne pensait pas qu'un jour son mari reprendrait la parole publiquement.

J.C. avec AFP