Immigration: d'ultimes consultations entre le gouvernement et des parlementaires

Emmanuel Macron au 20 heures de France 2 - France Télévision- AFP
Alors qu'Emmanuel Macron prend la parole sur la question de l'immigration dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, les ministres continuent de consulter pour avancer sur ce sujet. Et ils entrent dans la dernière ligne droite.
Parmi les parlementaires consultés, ils sont une trentaine d'élus à faire partie du GAP, le "groupe d'animation politique", chargé de réfléchir au sujet de l'immigration. Ce collectif a été créé en septembre et doit représenter la diversité du groupe majoritaire sur ce sujet.
Des mesures attendues
Selon nos informations, ces parlementaires se rassemblent ce mercredi au ministère du Travail, à 17h30, avec la ministre Muriel Pénicaud. Jeudi, ils doivent voir Christophe Castaner, place Beauvau. Et lundi, ils ont rendez-vous avec le Premier ministre, à Matignon. Des réunions pour l'instant en dehors de l'agenda officiel des ministres.
"On ne sait pas si c’est conclusif. Mais ils vont nous présenter les toutes dernières pistes de travail… et nous tester", glisse en coulisses un député LaREM. Alors que le débat annuel à l'Assemblée, voulu par le chef de l'Etat, s'est tenu il y a un mois, des mesures se font attendre.
Une première piste depuis l'Elysée
Dans Valeurs Actuelles, Emmanuel Macron avance une piste au sujet de la prestation universelle maladie, dite Puma. "Ce qui ne va pas, c’est que, quand vous demandez l’asile, vous n’êtes pas à l’AME, vous êtes à la Puma. C’est beaucoup plus généreux que l’AME. Ce que je veux qu’on fasse, c’est mettre un délai de carence pour réguler cette aide", confie le président de la République.
Sur l'immigration irrégulière, Emmanuel Macron estime qu'il ne faut pas toucher "aux soins urgents". En revanche, il assure vouloir "régler vite" le sujet des "gens qui viennent avec un visa touristique, qui restent trois mois et ensuite se mettent à l’AME". "Personne ne défendra ces cas: ils sont indéfendables", estime le chef de l'Etat.