Valls à Sarkozy: "Le droit d'asile ne se découpe pas en tranches"

Manuel Valls a répondu, jeudi, à la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un statut de réfugié de guerre pour les inciter à rentrer dans leur pays une fois le conflit terminé. "L'accueil des réfugiés est un droit universel. On ne découpe pas le droit d'asile en tranche", a rétorqué le Premier ministre.
Le chef du gouvernement a affirmé lors d'une conférence de presse après un séminaire intergouvernemental franco-palestinien ne pas avoir compris le chef de l'opposition sur l'intervention en Syrie et sur la question des réfugiés. "La critique pour la critique n'a aucun intérêt. J'appelle au rassemblement de la majorité et de l'opposition sur ce défi majeur", a annoncé Manuel Valls.
Le Premier ministre a estimé qu'il ne pouvait s'agir de distinguer "les réfugiés et demandeurs d'asile" entre eux, mais bien de distinguer "réfugiés et demandeurs d'asile d'une part" et migrants économiques de l'autre. Ces derniers devront être renvoyés dans leurs pays, proposition notamment défendue par la France et l'Allemagne au niveau européen.