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Vallaud-Belkacem: "Il y a encore des poches" à combattre au Mali

Najat Vallaud-Belkacem était l'invitée de BFM Politique dimanche.

Najat Vallaud-Belkacem était l'invitée de BFM Politique dimanche. - -

La porte-parole du gouvernement était l'invitée dimanche d'Apolline de Malherbe, pour BFM Politique. Elle est notamment revenue sur l'assassinat des deux journalistes français, quelques jours après la libération des otages d'Arlit.

"Il y a encore beaucoup de zones d'ombre". Najat Vallaud-Belkacem, invitée de l'émission BFM Politique, est revenue dimanche sur l'assassinat samedi de deux journalistes français de RFI à Kidal, au nord du Mali. "Ils ont été lâchement assassinés. Par qui? On l'ignore. On sait qu'un commando armé les a entraîné à l'extérieur de Kidal pour procéder à cet acte insupportable."

La porte-parole du gouvernement a confirmé la position du président François Hollande de vouloir "renforcer plus encore la réponse aux actes terroristes dans ce Nord-Mali", sans toutefois livrer de détails sur l'opération Serval et l'opération Hydre, qui sont en cours actuellement dans le pays.

"Le terrorisme est un ennemi difficile à mettre à bas, il y a toujours des sursauts, mais heureusement que nous sommes intervenus pour éviter que le Mali tout entier soit livré au terrorisme. Il y a encore des poches qu'il faut continuer à combattre, avec la force de l'ONU et la force armée malienne", a estimé la ministre du Droit des femmes.

"La question de la rançon ne se pose même pas"

Concernant l'affaire des quatre ex-otages d'Arlit, libérés mercredi au Mali après plus de trois ans de détention, Najat Vallaud-Belkacem s'est montré très ferme, allant même plus loin que son homologue aux Affaires étrangères, Laurent Fabius: "Il n'y a pas eu de rançon versée".

"La question de la rançon ne se pose même pas. Aujourd'hui, les pouvoirs publics français ont une politique constante à l'égard des libérations d'otages: nous ne payons pas de rançon." Le chef de la diplomatie était resté plus vague mercredi sur TF1, indiquant qu'aucun "argent public" n'avait été versé... esquivant la question sur un possible versement privé.

Alexandra Gonzalez