"Servir mon pays est une chance": Manuel Valls répond à l'auditeur qui l'avait insulté

Face aux critiques entourant sa nomination, Manuel Valls préfère retenir sa "chance" de "servir à nouveau (s)on pays".

Manuel Valls l'assure ce mardi 7 janvier au micro de BFMTV-RMC: il n'est "pas revanchard". Autrement dit, l'ancien chef de gouvernement, de retour aux responsabilités comme ministre des Outre-Mer, ne veut pas prêter le flanc aux critiques qui accompagnent sa nomination. Il préfère retenir sa "chance inouïe" de "gouverner de nouveau" pour ce pays qu'il aime "par-dessus tout".

Une séquence a quelque peu marqué les esprits. Tout juste entré en fonctions, l'ex-socialiste s'était retrouvé confronté à un auditeur de France Inter mardi 24 décembre. "Vous devriez avoir honte", "vous êtes le pire des traitres": ce dernier avait violemment critiqué Manuel Valls, allant jusqu'à dire qu'il est "pire qu'un étron".

"Misérables"

Reconnaissant "de la haine, de l'insulte" à son égard, Manuel Valls y voit une "raison de plus pour (s)e consacrer à (s)a mission: "La Nouvelle-Calédonie, la vie chère dans les Antilles ou à La Réunion, les problèmes d’immigration, le narcotrafic qui est en train de déstabiliser des sociétés, comme celles de la Guyane, de la Guadeloupe ou de la Martinique."

Et l'ex-député de l'Essonne de résumer son propos: "Servir à nouveau mon pays est une chance, je ne réponds pas à ces misérables, qui doivent être d’ailleurs des personnages bien tristes pour proférer de telles insultes. Moi je sers la République et la France."

Baptiste Farge