Méadel: "Si Hollande n'est pas candidat, je souhaite que Valls le soit"

A l'aise dans le dernier sondage Elabe pour les Echos, Radio Classique et BFMTV, Manuel Valls peut aussi bénéficier du soutien de Juliette Méadel. La secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes a souligné la "légitimité du Premier ministre" avant d'affirmer qu'une candidature en vue de la présidentielle de 2017 ne "la choquerait pas". "Qu'il indique que dans l'hypothèse ou le Président ne souhaite pas se présenter, qu'il est disponible pour y aller, moi il n'y a rien qui me choque ", a-t-elle déclaré sur le plateau de Ruth Elkrief.
"Quand le président de la République aura pris sa décision, quand il aura dit s'il est candidat ou non, alors viendra la deuxième étape, celle du rassemblement. S'il ne l'est pas, Manuel Valls a toute sa légitimé pour l'être et je souhaite qu'il le soit", a poursuivi l'avocate avant de condamner les "commentaires et les rumeurs".
"François Fillon a un projet de destruction"
Interrogée sur la division qui règne au sein de la gauche, Juliette Méadel a également pointé du doigt les "batailles, les attaques de nos institutions, des primaires que nous avons portées et voulues".
"Il est temps de remettre de la sérénité, du rassemblement", a assuré la docteur en droit avant de vivement critiquer le programme de François Fillon, candidat vainqueur de la primaire de la droite et du centre.
"François Fillon a un projet de destruction de l'Etat et quand je vois les besoins que les Français ont en matière de protection, je me dis que ce projet de destruction est une catastrophe", a-t-elle lâché.
Après avoir lancé cette pique à l'adresse du candidat à la présidentielle, la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes a notamment affirmé sa volonté de "se rassembler à gauche, se réunir sur le projet pour demain".