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Lutte anti-terroriste en France: Gérald Darmanin annonce "250 interpellations depuis une semaine"

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Le ministre de l'Intérieur estime que le risque d'attentat est "fort" même si aucune "menace caractérisée" n'existe.

La menace terroriste en France "est très forte". Gérald Darmanin affirme sur BFMTV ce jeudi 19 octobre que ses services "déjouent un attentat en moyenne tous les mois et demi, deux mois".

Selon le ministre de l'Intérieur, "la menace organisée de l'extérieur - comme cela s'est passé au Bataclan - est probable mais très bien surveillée (...) Ce n'est pas celle que nous craignions le plus", explique-t-il, assurant que "nous n'avons aucune menace caractérisée aujourd'hui".

"Les armées française et américaine ont fait beaucoup de choses au Sahel et au Levant qui me permettent de tenir ce discours", a-t-il justifié.

La crainte de personnes "qui individuellement peuvent passer à l'acte"

"En revanche il y a des personnes qui se radicalisent, souvent en ligne, qui individuellement peuvent répondre à un appel et passer à l'acte", détaille le ministre au sujet des attentats d'Arras et de Bruxelles.

La situation au Moyen-Orient crée "un moment propice où des gens ont envie de passer à l'acte", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les moyens à la disposition de l'État pour lutter contre le terrorisme, Gérald Darmanin a mis en avant "les visites domiciliaires qui peuvent être faites sans l'état d'urgence" depuis la loi Sécurité de 2017.

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"Nous effectuons un travail de police quotidien", a salué le ministre, annonçant "250 interpellations depuis une semaine".

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