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Gouvernement

Libération des délinquants de Chartres: la droite critique

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Trois condamnés à trois mois de prison ne peuvent effectuer leur peine faute de places en prison. Ils deviennent le centre d'un débat politique qui exige l'exécution de leur peine.

La décision de justice ayant permis la libération de trois délinquants n’en finit plus de susciter des commentaires. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La République (DLR) revient ainsi sur la "probation" instaurée par Christine Taubira, ministre de la Justice. "La justice française est encore trop dure… avec les socialistes, c’est l’impunité pour tous. Le gouvernement socialiste préfère remettre les délinquants en liberté", s’exclame-t-il. Dans un communiqué qui se veut alarmiste, il rappelle: "la France a du retard en terme de places de prison…".

"Elle a besoin de 20.000 places supplémentaires. Le gouvernement doit impérativement trouver une solution d’urgence." "L’armée ayant réduit ses effectifs, il existe pléthore de casernes désaffectées, je demande au ministère de la Justice de les réquisitionner immédiatement pour y incarcérer les délinquants condamnés à des courtes peines comme ceux de Dreux."

Le député UMP d’Eure-et-Loire, Olivier Marleix, attaque, lui, directement le gouvernement: "cette affaire est le fruit de la contradiction entretenue au plus haut sommet de l’Etat entre Manuel Valls et Christine Taubira qui mène par voie de circulaire une politique pénale laxiste pour plaire à la gauche… tant que le président de la République ménagera la chèvre et le chou en matière de sécurité, on ira droit dans le mur."

"J’attends que le gouvernement demande au procureur général de revenir sur cette décision de remise en liberté des trois individus et fasse exécuter les peines de prisons. C’est la seule décision que les Drouais puissent comprendre."