Le gouvernement ne juge "pas envisageable" que le corse devienne une langue co-officielle

Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse; Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur et chargée du dossier corse; et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, le 5 janvier 2018 à Ajaccio. - Pascal Pochard-Casabianca-AFP
La co-officialité de la langue corse et du français, une revendication des nationalistes corses, "n'est pas envisageable", a déclaré ce vendredi Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur chargée du dossier corse, en visite à Ajaccio.
"La langue de la République française est le français", a-t-elle insisté. Jacqueline Gourault avait plus tôt dans la journée rencontré Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, élus à la tête de la nouvelle collectivité territoriale unique de Corse.
La ministre a par ailleurs annoncé la venue du président de la République en Corse le 6 février prochain. Emmanuel Macron doit se rendre en Corse vingt ans, jour pour jour, après la mort du préfet Claude Erignac, assassiné à Ajaccio. Avant cette visite présidentielle, les deux dirigeants nationalistes corses, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, seront reçus à Matignon par Edouard Philippe le 22 janvier.