Déclaration de politique générale: Barnier ne sollicitera pas de vote de confiance

L'ESSENTIEL
- Michel Barnier prononcera mardi à 15 heures à l'Assemblée nationale sa déclaration de politique générale, sans solliciter de vote de confiance des députés. Lire l'article
- Nommé début septembre par Emmanuel Macron à Matignon, l'ancien commissaire européen ne dispose pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale et pourrait être censuré par les oppositions. Lire l'article
- D'autant que les déclarations du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui estime que l'immigration "n'est pas une chance" pour la France, ont choqué jusque dans le camp présidentiel. Lire l'article
- Dans son discours ce mardi à l'Assemblée nationale, le Premier ministre abordera notamment les questions budgétaires, la réforme des retraites ou encore l'État de droit, a appris BFMTV auprès de l'entourage de Michel Barnier.
Une rentrée parlementaire marquée par le discours de politique générale de Michel Barnier
Ce direct est désormais terminé. Un peu plus d'une semaine après son arrivée au ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau divise la classe politique, après avoir estimé que l'"État de droit, ça n'est pas intangible ni sacré." Une position que ne partagent ni Élisabeth Borne ni Yaël Braun-Pivet notamment.
S'est ouvert aujourd'hui le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national, au tribunal correctionnel de Paris. Une première journée d'audience à laquelle a assisté Marine Le Pen.
Demain après-midi, la cheffe de file des députés RN sera à l'Assemblée nationale pour assister au discours de politique générale de Michel Barnier. Au terme de cette prise de parole, le Premier ministre ne sollicitera pas de vote de confiance.
Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com, vous pourrez suivre dès demain à 14 heures notre émission spéciale consacrée à la rentrée parlementaire et au discours de politique générale du Premier ministre.
État de droit, réforme des retraites, budget: les sujets qu'abordera Michel Barnier dans son discours de politique générale
Michel Barnier aura l'occasion de présenter demain à 15 heures aux parlementaires les grandes lignes de la politique qu'il compte mener. Parmi les sujets qu'abordera le Premier ministre dans son discours de politique générale d'une durée d'environ une heure, l'État de droit, une "clarification" autour de la réforme des retaites ou encore la situation budgétaire nationale, a appris BFMTV auprès de l'entourage du Premier ministre.
Objectif pour le chef du gouvernement: fixer un cap et présenter sa méthode, dix jours après la nomination des ministres et alors que s'ouvre la rentrée parlementaire.
Marine Le Pen va porter plainte après la diffusion d'une vidéo où son père apparaît aux côtés de néonazis
Marine Le Pen va porter plainte pour "abus de faiblesse" après la diffusion par Mediapart d'une vidéo où son père apparaît aux côtés de néonazis.
La diffusion de cette vidéo, filmée dans sa villa de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), intervient alors que Jean-Marie Le Pen devait comparaître ce lundi au tribunal correctionnel de Paris pour le premier jour du procès des assistants parlementaires du RN. Mais l'ancien député européen d'extrême droite en a été dispensé pour raisons de santé.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déjeuné ce midi avec le ministre de la Justice Didier Migaud
Les ministres de l'Intérieur et de la Justice Bruno Retailleau et Didier Migaud ont déjeuné ensemble, place Vendôme, ce lundi midi, a appris BFMTV de sources concordantes.
Selon l'entourage de Didier Migaud, "les deux hommes ont évoqué les sujets d'actualités". "Ils ont convenu de se revoir régulièrement, ainsi que leurs directeurs de cabinets" précise la même source.
L'entourage de Bruno Retailleau évoque de son côté "un très bon échange".
La semaine dernière a été marquées par plusieurs passes d'armes entre les deux ministres, par médias interposés. Les deux ministres avaient été reçus ensemble par Michel Barnier à Matignon jeudi dernier.
Plus d'informations ici.
Pécresse dit "non aux hausses d’impôts" et "oui à la baisse des dépenses publiques"
"Maintenant que la caisse a été cramée, non aux hausses d’impôts, oui à la baisse des dépenses publiques !", lance Valérie Pécresse sur son compte X.
Gif à l'appui, la présidente de la région Île-de-France réclame un "comité de la hache qui taille dans les dépenses inutiles".
Hausse d'impôts et taxes: les pistes du gouvernement
Pour son budget 2025, le gouvernement étudie plusieurs pistes d'augmentation d'impôts et de taxes.
Sont étudiées notamment une hausse de l'impôt des bénéfices sur les sociétés (contribution exceptionnelle des entreprises) et une hausse de la taxe sur les rachats d'action, a appris BFMTV d'une source proche de l'exécutif.
Le gouvernement se penche aussi sur une éventuelle hausse du taux marginal de l'impôt sur le revenu, via le gel des dernières tranches du barème. Une mesure qui ne concernerait que les Français les plus aisés.
Les plus grosses économies se feront via la baisse des dépenses et non via la hausse de la fiscalité, tient à rappeller l'exécutif.
INFO BFMTV. Le compte rendu du Conseil des ministres désormais organisé dans une annexe de Matignon et non plus à l'Élysée
Dès demain, le compte rendu du Conseil des ministres sera organisé par l'équipe du Premier ministre. Il aura lieu au 20 avenue de Ségur, une annexe de Matignon, et non rue de l'Elysée comme auparavant.
"C'est le fruit d'un accord entre le Premier ministre et le président de la République. Cela illustre le nouvel équilibre institutionnel", indique l'entourage du chef de gouvernement à BFMTV.
Michel Barnier ne sollicitera pas de vote de confiance demain à l'Assemblée
Le Premier ministre ne sollicitera pas de vote de confiance à l’issue de sa déclaration de politique générale, demain à l'Assemblée nationale, a appris BFMTV confirmant une information d'Europe 1.
Ce vote, qui n'a rien d'obligatoire selon la constitution, n'avait pas non plus été sollicité par Élisabeth Borne et Gabriel Attal.
"Il a raison de privilégier la fermeté": Nicolas Sarkozy soutient Bruno Retailleau
Critiqué jusqu'au camp présidentiel pour ses récentes prises de position sur l'État de droit et l'immigration, Bruno Retailleau reçoit le soutien de son prédecesseur Place Beauvau, Nicolas Sarkozy. "Le fait d'être attaqué par les gens qui l'attaquent, c'est plutôt bon signe", affirme l'ancien chef de l'État.
"L'État de droit dans une démocratie est un intangible": Pannier-Runacher répond à Retailleau
"Oui, le droit doit savoir évoluer et s’adapter. Mais l’État de droit dans une démocratie est un intangible pour assurer l’égalité de chacun face à la loi", a déclaré sur X la ministre de l'Écologie Agnès Pannier-Runacher, en réaction aux propos de Bruno Retailleau. Dans le JDD, le ministre de l'Intérieur a affirmé que "l'État de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré".
Agnès Pannier-Runacher emboîte le pas de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et d'autres députés macronistes qui ont condamné ces propos.
Marine Le Pen promet de répondre à "l'intégralité des questions" que le tribunal lui posera
Pour le premier jour du procès qui met en cause Marine Le Pen et 24 autres personnes, la présidente des députés RN joue la carte de la transparence.
"Je répondrai à l'intégralité des questions que le tribunal voudra bien me poser", indique-t-elle ainsi à la barre.
Retrouvez ici les détails de l'accusation qui vise l'ex candidate à la présidentielle.
État de droit "pas intangible" selon Retailleau: le gouvernement tente d'arrondir les angles
Face à la levée de boucliers suscitée par les déclarations de Bruno Retailleau sur l'État de droit, le gouvernement tente d'arrondir les angles.
"Il est hors de question de remettre en cause ne serait-ce qu’un centimètre de l’État de droit qui est un pilier majeur de notre République. Ce que le ministre a voulu dire, c’est qu’on peut en revanche interroger le droit, le faire évoluer, sur le régalien comme le reste, c’est le rôle du parlement", a déclaré une source gouvernementale à BFMTV.
État de droit "pas intangible": la sortie de Retailleau crispe les macronistes
La déclaration de Bruno Retailleau continue de faire parler. Dimanche, le ministre de l'Intérieur a estimé dans le JDD que "l'État de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré". "C'est un ensemble de règles, une hiérarchie des normes, un contrôle juridictionnel, une séparation des pouvoirs, mais la source de l'État de droit, c'est la démocratie, c'est le peuple souverain", a-t-il affirmé.
"Le pays n’a nul besoin d’encore plus de populisme, encore moins que l’on sape ses fondements communs multiséculaires", a réagi sur X l'ancien ministre Marc Fesneau, patron des députés Modem.
"L'État de droit dans une démocratie est sacré. Quand on est aux responsabilités, il faut absolument avoir des propos apaisants", a abondé sur notre antenne l'ex-Première ministre Elisabeth Borne.
"Ce n'est pas étonnant de sa part mais choquant. Comment voulez-vous que la coalition tienne? Moi je ne cautionne pas ça", a déclaré, sous couvert d'anonymat, un député du groupe macroniste à BFMTV.
"Il découvre le ministère": Darmanin "ne veut pas critiquer" Retailleau mais le met en garde
"J’essaye d’être élégant. Je ne vais pas critiquer mon successeur parce qu’il découvre le ministère de l’Intérieur. C'est un ministère passionnant, difficile", a déclaré Gérald Darmanin, interrogé sur France Inter sur les promesses du ministre de l'Intérieur de "rétablir l'ordre".
"Mais il ne faut pas être ministre de la police, il faut être ministre des policiers, des gendarmes, des agents de préfecture. Il faut être ministre des gens, parfois ministre des immigrés", l'a-t-il toutefois mis en garde.
L'ex-locataire de Beauvau a également réagi aux propos de Bruno Retailleau sur l'État de droit, jugé "pas intangible". "Que le droit doit changer, c'est entendu: c'est pour ça qu'on fait de la politique. Mais il faut d'abord changer le droit. La source de l'action du ministre de l'Intérieur, c'est l'application du droit", a-t-il rappelé.
INFO BFM BUSINESS. Matignon reporte l'envoi de son projet de Budget au Haut conseil des finances publiques
Matignon ne transmettra finalement pas son projet de Budget au Haut conseil des finances publiques ce lundi, selon les informations de BFM Business. Un envoi qui a été reporté in extremis, car Bercy, à la recherche d'économie, finalise encore les derniers détails. La date limite pour l'envoi au Haut conseil a été repoussée à mercredi.
On vous explique ici pourquoi le ministère de l'Économie a besoin de plus de temps que prévu pour peaufiner son budget.
Pour Marine Le Pen, le RN "n'a violé aucune règle" dans le cadre de l'affaire des assistants du Parlement européen
Présente pour l'ouverture de son procès et de celui de 24 autres personnes, la présidente des députés RN affiche sa détermination.
"La liberté parlementaire est en cause. Nous n'avons violé aucune règle", a avancé Marine Le Pen au micro de BFMTV.
Retrouvez ici les détails de l'accusation qui vise l'ex candidate à la présidentielle.
À l'ouverture du procès du RN, Marine Le Pen se dit "très sereine"
Marine Le Pen est arrivée en début d'après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris pour l'affaire dite des assistants parlementaires du RN.
"J'ai confiance dans la justice", a expliqué la présidente des députés RN au micro de BFMTV.
"Je suis là pour exposer nos arguments. Je suis très sereine", a encore avancé l'ex candidate à la présidentielle.
On vous résume ici cette affaire pour laquelle Marine Le Pen risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement, un million d'euros d'amende et 10 ans de peine d'inégibilité.
État de droit: Tondelier juge que Retailleau est "un danger pour la démocratie"
Dans un post sur X, Marine Tondelier juge que Bruno Retailleau est "un danger pour la démocratie", après que le ministre de l'Intérieur a déclaré que l'État de droit n'est "pas intangible".
Moscovici en faveur de "contributions exceptionnelles" des grandes entreprises
Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a déclaré dimanche être en faveur de hausses d'impôts "exceptionnelles" pour les grandes entreprises l'an prochain afin de résorber le déficit public.
"Pour les entreprises qui ont beaucoup bénéficié des gestes fiscaux antérieurs on peut envisager des gestes exceptionnels", a-t-il affirmé à l'occasion d'une interview dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3.
Il était interrogé sur un article du journal Le Monde publié dimanche, selon lequel le gouvernement envisageait d'instaurer une "contribution exceptionnelle" pour les grands groupes dans le budget 2025 afin de réduire le déficit public.
Présidentielle 2027: Nicolas Sarkozy "souhaite que Laurent Wauquiez réussisse" et appelle au "rassemblement" chez LR
Nicolas Sarkozy souligne qu'il n'a "jamais quitté (sa) formation politique", Les Républicains. "Je souhaite que Laurent Wauquiez réussisse", affirme l'ex-président. Le nom du chef des députés LR est évoqué depuis plusieurs années pour représenter le parti lors de l'élection présidentielle de 2027.
Mais "en l'état actuel de division lamentable, où chacun veut habiter dans sa propre chapelle, tout le monde doit revenir dans la grande cathédrale", estime Nicolas Sarkozy sur Europe 1 et CNews;
"Sans rassemblement, il n'y aura rien", alerte l'ex-président. Il juge que "si les choses se présentent comme elles sont aujourd'hui", le second tour en 2027 verra Marine Le Pen affronter Jean-Luc Mélenchon, ce qu'il "ne souhaite pas".
Gérald Darmanin évoque "le petit blanc" qui "vote Le Pen" et "le petit beur qui vote Mélenchon"
Désormais plus libre de ses paroles depuis qu'il a quitté le ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin est revenu sur le paysage politique en France.
"Pour faire très vite, le petit blanc vote Le Pen, et le petit beur vote Mélenchon", avance-t-il ce matin sur France inter.
"On est très mauvais sur les discriminations", avance encore l'ancien locataire de a place Beauvau, estimant que "plein de gens se sentent discriminés, parfois à tort, parfois à raison mais beaucoup de gens se sentent discriminés".
On vous résume les propos de Gérald Darmanin, nuancés par les études des votes mélenchonistes et lepénistes, dans notre article.
"Les Français ne voulaient plus de nous": Gérald Darmanin juge que la macronie "a perdu le pouvoir"
Gérald Darmanin est revenu ce matin sur France inter sur la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale en janvier dernier.
"Les Français ne voulaient plus de nous. Est-ce que c'était une erreur qu'ils ne voulaient plus de nous ?(...) La vérité, c'est que nous ne correspondions plus à ce que voulaient les gens", a reconnu l'ex ministre de l'Intérieur
"C'était dur, c'était très difficile, on a perdu le pouvoir. On l'a perdu en partie", a encore avancé le député du Nord.
Impôts: Borne appelle à "ne pas casser la dynamique économique"
"Je pense qu'il ne faut pas casser la dynamique économique qu'on a pu créer ces dernières années", déclare Élisabeth Borne sur BFMTV-RMC. "Ce n'est certainement pas en augmentant les impôts" que le gouvernement pourra réduire le déficit, estime l'ancienne Première ministre.
Néanmoins, "il faut aussi ne pas décourager ceux qui travaillent", dit la députée du Calvados, n'excluant pas de "regarder" les "niches fiscales".
Élisabeth Borne refuserait "sans aucun doute" la supression de l'AME
Supprimer l'Aide médicale d'État pour les sans-papiers et la transformer en "aide médicale d'urgence" comme l'envisage Bruno Retailleau? Élisabeth Borne fait savoir sur BFMTV-RMC qu'elle s'opposerait "sans aucun doute" à une telle mesure.
"L'État de droit dans une démocratie est sacré": Borne répond à Retailleau
Au tour d'Élisabeth Borne de commenter les propos de Bruno Retailleau qui a remis en cause l'État de droit dans le JDD ce samedi, estimant que celui-ci "n'est pas intangible, ni sacré" au cours d'un article revenant sur le meurtre de Philippine.
"L'État de droit dans une décmoratie, c'est quelque chose de sacré", renvoie l'ancienne Première ministre, avant de mettre en garde l'ex-patron des sénateurs LR: "Quand on est aux responsabilités, il faut absolument avoir des propos apaisants, éviter les propos clivants. A fortiori quand on est face à l'Assemblée telle qu'elle se présente aujourd'hui."
Élisabeth Borne "craint" que Michel Barnier "ne trouve pas de majorité pour faire adopter le budget"
Dans le contexte actuel, "il y a une priorité, c'est de doter notre pays d'un budget", avance Élisabeth Borne sur BFMTV-RMC. L'ancienne Première ministre "craint" que son "successeur", Michel Barnier "ne trouve pas de majorité".
"Peut-être qu'il aura recours à ce fameux article 49.3", dit celle qui a utilisé cette disposition - permettant de se passer du vote de l'Assemblée - 23 fois au cours de son passage à Matignon.
Pour Borne, Renaissance "retrouve une certaine liberté" vis-à-vis du gouvernement
Candidate pour présider Renaissance, Élisabeth Borne estime sur BFMTV-RMC que le parti présidentiel "retrouve une certaine liberté" vis-à-vis du gouvernement, même si certains macronistes en font partie.
"On n'assume pas seul les responsabilités", souligne-t-elle, alors que le Premier ministre Michel Barnier est issu de LR, de même que certains ministres, dont certains de premier plan, comme Bruno Retailleau à l'Intérieur.
Nicolas Sarkozy juge qu'augmenter les impôts "serait une erreur"
Sur Europe 1 et CNews ce matin, Nicolas Sarkozy affirme avoir "soutenu la nomination" de Michel Barnier au poste de Premier ministre et avoir "eu de nombreuses discussions avec le président de la République" à ce sujet.
"Je souhaite de toutes mes forces le succès de monsieur Barnier et de son gouvernement", ajoute l'ex-président, mais il "serait une erreur" d'augmenter les impôts, avertit-il, à la veille de la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Gérald Darmanin revient sur son départ du gouvernement
Gérald Darmanin reconnaît au micro de France Inter ce dont personne ne doutait: il "aurai(t) aimé continuer à servir (s)on pays au gouvernement". "Michel Barnier ne l'a pas souhaité. C'est comme ça, il n'y a pas de droit à être ministre", rembobine l'ex-patron de la place Beauvau, présent au sein de l'exécutif depuis le début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
Face à ce départ du gouvernement, "j'ai à la fois un sentiment où je me dis que c'est dommage, j'aurais pu continuer l'aventure, puisque je pense que c'est un moment où le pays a besoin d'énergie", explique Gérald Darmanin.
"Et en même temps, de la libération. Quand vous avez été ministre de l'intérieur pendant plus de quatre ans, dans des périodes aussi difficiles pour la France, vous êtes content de ne pas allumer votre téléphone portable la nuit, de passer quelques jours avec vos enfants."
Réunion entre Emmanuel Macron et Michel Barnier à 10h
Michel Barnier a rendez-vous à l'Élysée à 10 heures pour une réunion avec Emmanuel Macron, lors de laquelle le Premier ministre et le président de la République évoqueront notamment la situation internationale.
Braun-Pivet "assez inquiète" après les déclarations de Retailleau sur l'État de droit
Yaël Braun-Pivet se dit "assez inquiète" sur France 2. En cause: les déclarations du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui a remis en cause l'État de droit dans le JDD ce samedi, estimant que celui-ci "n'est pas intangible, ni sacré" au cours d'un article revenant sur le meurtre de Philippine.
"L'État de droit, c'est ce qui protège nos concitoyens. C'est le principe de séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire. C'est l'égalié de tous devant la loi. C'est la hierarchie des normes, c'est-à-dire qu'un ministre ne peut pas prendre toutes les dispositions qu'il souhaite", liste la présidente de l'Assemblée nationale.
Cette interview de Bruno Retailleau n'est pas la seule qui suscite, non seulement la crispation d'une partie du camp présidentiel, mais aussi l'indignation de la gauche. Une autre, accordée à LCI dimanche, est également dans leur viseur.
Dans celle-ci, le patron de la place Beauvau réitère ses réserves sur une "société multiculturelle", plaide pour un référendum sur l'immigration - qui "n'est pas une chance" selon lui, et soutient la double peine.
Budget: Yaël Braun-Pivet n'est "pas opposée à travailler sur les recettes"
Si une partie de son camp est contre toute hausse des impôts, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet n'est pas opposée au fait de "travailler sur les recettes à partir du moment où les Français ont la perception d'un effort partagé".
"Regarder plus d’équité fiscale, s’il y a des niches fiscales qui sont inopportunes ou inefficaces, je crois que c'est ce qu’il faut faire", explique-t-elle sur France 2, ajoutant: "il ne faut pas toucher à nos trajectoires et surtout ne pas casser la croissance."
Michel Barnier va présenter sa feuille de route ce mardi
Le Premier ministre Michel Barnier ouvrira ce mardi les travaux du Parlement avec sa déclaration de politique générale. Un discours attendu par les partis du "socle commun" qui soutiennent son fragile exécutif, observé de près par le RN, et sous la pression de la rue.
Peu de choses ont filtré depuis la nomination de Michel Barnier le 5 septembre sur les lignes directrices qu'il entend donner à sa politique.
Tout au plus Michel Barnier a-t-il confirmé vendredi dans une interview vouloir augmenter certains impôts, face à une situation budgétaire plus dégradée qu'escompté, en ciblant "ceux qui peuvent contribuer à cet effort" et en préservant "ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent".
Selon des informations du Monde dimanche, le gouvernement envisagerait notamment d'augmenter de 8,5 points le taux de l'impôt sur les sociétés pour les entreprises réalisant au moins un milliard de chiffre d'affaires, une taxe sur les rachats d'action, un alourdissement de la fiscalité sur les véhicules les plus émetteurs de C02 et de celle des meublés.
Gérald Darmanin renouvelle sa mise en garde sur la fiscalité lors de sa rentrée politique
Un club de réflexion mais ce n'est pas tout. En plus de lancer cette initiative, Gérald Darmanin a également réitéré son avertissement à Michel Barnier sur les impôts lors de sa rentrée politique à Tourcoing, dans le Nord.
"Je sais que nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts: cela serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français", a lancé l'ancien ministre de l'Intérieur, redevenu député du Nord et déterminé à peser avant la prochaine présidentielle.
Nous vous racontons ici comment il entend rester au centre du jeu
Élisabeth Borne invitée de BFMTV-RMC
Une ancienne Première ministre au micro de BFMTV et RMC. Élisabeth Borne est l'invitée du "face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe ce lundi 30 septembre à 8h30. Celle qui est redevenue députée du Calvados était présente à Tourcoing la veille, à l'occasion de la rentrée politique de Gérald Darmanin qui a lancé son club de réflexion, "Populaires".
Un an plus tôt, Élisabeth Borne était également de la partie mais dans un tout autre contexte: la Première ministre s'était invitée, à la demande de l'Élysée, pour appeler à l'unité alors que Gérald Darmanin avait espéré la remplacer à Matignon et multiplié les déclarations en vue de 2027.
Le procès de Marine Le Pen, du RN et de 24 personnes s'ouvre à Paris
Le procès de Marine Le Pen, de 24 autres personnes et du Rassemblement national, soupçonnés d'avoir détourné des fonds du Parlement européen pour payer des salariés du parti, s'ouvre ce lundi 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris, une affaire aux lourds enjeux politiques pour la cheffe de file de l'extrême droite.
Vont comparaître neuf anciens eurodéputés du Front national (rebaptisé RN), dont Marine Le Pen, Louis Aliot, aujourd'hui vice-président du RN, l'ex-numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, ou encore le député et porte-parole du RN Julien Odoul.
À leurs côtés, 12 personnes ayant été leurs assistants parlementaires et quatre collaborateurs du parti seront aussi jugés dans ce procès prévu trois demi-journées par semaine jusqu'au 27 novembre.
Prisca Thevenot estime que Bruno Retailleau "fait le lit du RN" avec ses propos sur l'immigration
Jugeant que "l'immigration n'est pas une chance", Bruno Retailleau a estimé ce dimanche 29 septembre qu'"il n'y aura(it) de maîtrise de l'immigration que si on a un plan d'ensemble".
Des propos qui ont scandalisé à gauche. "Quelle serait la différence avec un ministre de l'Intérieur RN?", s'est interrogé le chef de file des députés PS Boris Vallaud.
Mais la sortie du ministre de l'Intérieur a aussi choqué une partie du camp présidentiel. "On peut parler immigration sans dénigrer les Français qui en sont issus. Notre langue permet de faire la différence entre immigration illégale et légale. La 1ère est à combattre, la 2ème à contrôler. Ne pas faire la distinction fait le lit du RN", a notamment écrit Prisca Thevenot, ancienne porte-parole du gouvernement Attal.
J-1 avant la Déclaration de politique générale de Michel Barnier
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce lundi 30 septembre 2024.
Alors que Marine Le Pen est attendue au tribunal correctionnel de Paris pour un procès aux lourds enjeux politiques, le nouveau Premier ministre Michel Barnier finalise sa Déclaration de politique générale, qu'il prononcera ce mardi à 15 heures à l'Assemblée nationale.