Bayrou confirme que la décision de ne pas supprimer 4.000 postes dans l'Éducation est "définitive"

Le Premier ministre François Bayrou à l'issue du Conseil des ministres à l'Elysée, le 15 janvier 2025 à Paris - Ludovic MARIN
"Nous n'allons pas supprimer les 4.000 postes" dans l'Éducation nationale dans le budget 2025, comme envisagé par l'ancien Premier ministre Michel Barnier. Cette décision est "définitive" mais "délicate", a indiqué ce lundi 27 janvier François Bayrou.
"Encore faut-il qu'il y ait des candidats aux concours pour devenir enseignants", a ajouté le Premier ministre sur la chaîne LCI, à quelques jours d'une réunion d'une commission mixte paritaire, où sept députés et sept sénateurs tenteront de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025, tombé avec la censure du précédent gouvernement en décembre.
"C'est une forme de crise de l'Éducation nationale: depuis des années, les candidats ne sont pas suffisamment nombreux pour remplir les postes ou ne sont pas au niveau exigé pour devenir enseignant", a poursuivi François Bayrou.
Déjà le 15 janvier dernier, le locataire de Matignon avait ouvert la porte à l'annulation des suppressions de postes, prévus par le gouvernement de son prédécesseur Michel Barnier.
"J'ai fait du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle le premier de la liste des ministères. Je l'ai confié à Élisabeth Borne (...) avec une carrière professionnelle qui fait qu'elle a occupé beaucoup de responsabilités", a rappelé le Premier ministre.
Élisabeth Borne avait pourtant indiqué le 5 janvier sur BFMTV ne pas être "une spécialiste des sujets liés à l'éducation". Toutefois, dans une interview au Parisien mi-janvier, elle aussi avait indiqué que le gouvernement allait "revenir sur la suppression des 4.000 postes" dans l'Éducation nationale.