"Je prendrai mes responsabilités": Jordan Bardella juge "très probable" sa candidature à des législatives en cas de dissolution

La décision "n'est pas prise" mais c'est "très probable". Sur BFMTV-RMC ce mardi 7 octobre, Jordan Bardella a affirmé qu'il est "très probable (qu'il) soit candidat à des élections législatives anticipées". "C'est une probabilité oui", a-t-il déclaré.
Au lendemain de la démission de Sébastien Lecornu, le président du Rassemblement national a de nouveau demandé à Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale et de "revenir de manière très calme et très saine à une nouvelle élection législative et permettre aux Français de se choisir une majorité pour engager une politique de moyen et de long terme".
"Si demain il devait y avoir des élections législatives en France, au regard de la gravité du moment, il est effectivement très probable que je sois candidat à des élections législatives anticipées", a affirmé Jordan Bardella.
Il a toutefois précisé que cette décision "n'était pas prise" et que le bureau de campagne de son parti allait se réunir ce mardi de manière à "anticiper" ces potentielles nouvelles élections législatives. Dans ce cas, "je prendrai mes responsabilités et j'irai aux élections législatives s'il le faut", a-t-il répété.
"Tendre la main" à LR pour "un accord de gouvernement"
L'an dernier, lors des élections législatives qui ont suivi la dissolution de l'Assemblée nationale, Jordan Bardella était candidat au poste de Premier ministre si et seulement si le Rassemblement national obtenait la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Aujourd'hui, il a estimé à "289" le nombre de députés pour prétendre à nouveau à ce poste "ou une majorité relative qui me permettrait avec des alliés potentiels d'assurer la stabilité d'une majorité et de permettre de changer le quotidien des Français".
"Pour gagner, il faut rassembler", a-t-il déclaré.
"Je suis convaincu qu'aux Républicains, il y a une partie des militants, des sympathisants, des électeurs mais aussi des cadres et des parlementaires qui ne souhaitent pas, comme le fait M. Retailleau, se fondre dans le macronisme", a jugé Jordan Bardella, affirmant "à ceux-là, être parfaitement prêt à leur tendre la main sur un accord de gouvernement".