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Politique

François Hollande rejette tout changement de cap économique

François Hollande a opposé mercredi une fin de non-recevoir aux ministres et à la gauche de la majorité qui réclament un changement de cap économique, jugeant que l'austérité imposée par l'Union européenne devient insoutenable. /Photo prise le 10 avril 20

François Hollande a opposé mercredi une fin de non-recevoir aux ministres et à la gauche de la majorité qui réclament un changement de cap économique, jugeant que l'austérité imposée par l'Union européenne devient insoutenable. /Photo prise le 10 avril 20 - -

PARIS (Reuters) - François Hollande a rejeté mercredi tout changement de cap de sa politique économique face au débat à gauche sur l'opportunité de...

PARIS (Reuters) - François Hollande a rejeté mercredi tout changement de cap de sa politique économique face au débat à gauche sur l'opportunité de ralentir le mouvement de redressement des comptes publics.

Condition de la crédibilité de la France, cette politique est celle qui permettra au pays de peser pour réorienter la politique économique européenne vers plus de croissance, a ajouté le président français lors d'une conférence de presse.

"La politique que je conduis est celle qui permet d'éviter l'austérité", a-t-il dit, en estimant que "le sérieux budgétaire, ce n'est pas l'austérité".

"Le sérieux budgétaire, c'est la condition de la crédibilité (...) c'est la condition aussi de la souveraineté, de l'indépendance (...) c'est la condition aussi de notre capacité à changer l'orientation de l'Europe", a-t-il ajouté.

"C'est en poursuivant cette politique, les réformes qui ont été engagées (...) que la France sera la mieux placée pour réorienter l'Europe sur la priorité de la croissance", a poursuivi François Hollande.

"Le sérieux, c'est le cap, la croissance, c'est l'objectif, l'emploi, c'est l'exigence, cette politique a été fixée, je n'en changerai pas", a-t-il encore déclaré.

Interrogé sur les critiques dont fait l'objet le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, pour sa gestion de l'affaire Cahuzac, François Hollande a répondu que "ce sont des attaques injustes".

Jean-Baptiste Vey, avec Elizabeth Pineau et Julien Ponthus, édité par Yves Clarisse