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Politique

François Hollande change les têtes de la police française

Le gouvernement français a changé mercredi les dirigeants de la police après l'élection de François Hollande, qui entend mettre des hommes de confiance à la tête des forces de l'ordre. L'actuel préfet de police de Paris Michel Gaudin, considéré comme un p

Le gouvernement français a changé mercredi les dirigeants de la police après l'élection de François Hollande, qui entend mettre des hommes de confiance à la tête des forces de l'ordre. L'actuel préfet de police de Paris Michel Gaudin, considéré comme un p - -

Le gouvernement français a changé mercredi les dirigeants de la police après l'élection de François Hollande : Frédéric Péchenard, Bernard Squarcini et Michel Gaudin, considérés comme proches de Nicolas Sarkozy, seront donc remplacés.

Conséquence de l'élection de François Hollande : le gouvernement français a changé ce mercredi les dirigeants de la police. En effet, le nouveau président entend mettre des hommes de confiance à la tête des forces de l'ordre. L'actuel préfet de police de Paris Michel Gaudin, considéré comme un proche de Nicolas Sarkozy, cède la place au préfet Bernard Boucault, a déclaré la porte-parole du gouvernement. De même, Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini, respectivement directeur général de la Police nationale et directeur central du Renseignement intérieur, également proches de l'ex-président, sont remplacés respectivement par Claude Baland et Patrick Calvar, a ajouté Najat Vallaud-Belkacem.

"Ils seront tous mis devant d'autres responsabilités"

François Hollande avait déclaré mardi soir sur France 2 qu'il "y avait des hauts fonctionnaires de qualité, très proches de mon prédécesseur, dans un domaine qui est essentiel, la police, la sécurité." "Ils seront tous mis devant d'autres responsabilités, c'est-à-dire qu'il y aura un reclassement de ces hauts fonctionnaires, non pas par des proches, non pas par des intimes, non pas par des obligés, mais par des hauts fonctionnaires de qualité." Il a ajouté que, pour la police, "cela s'arrêtera là" et qu'il n'entendait pas remplacer des fonctionnaires "qui ont été capables de mener des actions au nom de la France", réfutant l'idée qu'il mènerait une "chasse" aux sorcières.