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Européennes: Besancenot repart "au combat"

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Olivier Besancenot sera tête de liste du NPA aux élections européennes. Il a affirmé avoir été convaincu par l'urgence sociale". Il sera candidat aux côtés de Christine Poupin, Philippe Poutou, Gaël Diaferia et Pierre Le Ménahès.

Olivier Besancenot a expliqué lundi qu'il serait tête de liste de son parti, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), aux élections européennes en Ile-de-France, compte tenu de "l'urgence sociale et politique". "Je repars au combat électoral", a dit le responsable trotskiste, tout en assurant ne s'être "jamais retiré de la vie politique, de la vie militante: je continuais, j'étais de tous les combats".

Candidat à l'Elysée en 2002 et 2007, mais pas en 2012 où le NPA était représenté par Philippe Poutou, Olivier Besancenot a expliqué: "Pour les élections européennes, il y a la possibilité de faire entendre une voix alternative et de le faire à plusieurs, c'est ça qui m'a convaincu."

"Ce qui m'a convaincu à titre personnel, c'est l'urgence sociale et politique", a ajouté Olivier Besancenot. "Il y a une situation terrible avec un gouvernement qui culpabilise des millions de personnes en nous expliquant qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'Etat, et surtout plus pour les services publics, dans la santé et l'éducation".

Philippe Poutou, tête de liste dans le Sud-Ouest

Parmi les têtes de liste du NPA pour les européennes du 25 mai figurent "notre camarade porte-parole Christine Poupin dans le Nord, qui avait failli être élue la dernière fois aux européennes", et aussi Philippe Poutou dans le Sud-Ouest. Gaël Diaferia sera tête de liste pour l'Est et Pierre Le Ménahès pour l'Ouest.

Lors d'une conférence de presse lundi, le NPA a justifié le fait qu'il ne présentait pas de liste en Outre-mer, dans le Centre et dans le Sud-Est. "Il nous paraîtrait totalement saugrenu d'imaginer de présenter des listes dans ce qu'on doit malheureusement continuer à appeler des colonies", a déclaré Christine Poupin au sujet des Outre-mers.

"Pour les deux dernières, on aurait pu le faire, mais il aurait fallu emprunter", a ajouté M. Besancenot, précisant qu'avec "cinq circonscriptions sur sept (en métropole), on est considéré comme une liste nationale [...] et rapport qualité/prix, c'est ce qui nous convenait le mieux".

La rédaction