Marine Tondelier assure que le Premier ministre "ne sera pas" issu de la gauche après la réunion à l'Élysée

Après la réunion entre les chefs de partis politiques à l'Élysée avec Emmanuel Macron, la cheffe de file des Écologistes assure que cette rencontre n'a donné "aucune réponse sur rien".

La cheffe de file des Écologistes Marine Tondelier a assuré ce vendredi 10 octobre que le Premier ministre "ne sera pas" issu de la gauche après la réunion à l'Élysée des chefs de partis politiques.

"Nous estimons que nous ressortons avec aucune réponse sur rien à part que le prochain Premier ministre ne sera pas dans notre camp politique", a déclaré la secrétaire nationale des Écologistes.

Sur la question des retraites, Marine Tondelier a également regretté qu'Emmanuel Macron ait refusé toute abrogation ou suspension de la réforme de 2023, se bornant d'après elle à proposer uniquement de décaler l'âge de départ à la retraite, "ce qui ne peut convaincre personne à gauche".

"Ça va très mal se terminer"

"Nous ressortons avec aucune réponse sur rien, si ce n'est que le prochain Premier ministre qui devrait être nommé dans les heures qui viennent, nous dit Emmanuel Macron, ne sera pas dans notre camp politique", a-t-elle expliqué, en compagnie de la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain. "Tout ça va très mal se terminer", a-t-elle estimé.

Marschall Truchot : Un Premier ministre d’ici demain soir ? – 09/10

20:06

"Je regrette que dans les réponses du président de la République, nous n'ayons pas vu d'éclaircie, pour être diplomate", a déclaré pour sa part Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste.

"À priori pas de dissolution. Une nomination d'un Premier ministre dans les prochaines heures, le 49.3 est sur la table", a rapporté de son côté Laurent Panifous.

Ces responsables s'exprimaient à l'issue d'une réunion de crise vendredi à l'Élysée, qui a durée près de 2H30, à laquelle étaient conviés les chefs de parti et de groupe politique, hormis le RN et LFI.

Les chefs des différentes formations politiques représentées à l'Assemblée, à l'exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI) avaient été conviés, par mail envoyé la nuit dernière, à ces échanges avant la nomination d'un nouveau Premier ministre pour succéder à Sébastien Lecornu, qui a présenté sa démission lundi matin.

I.H avec AFP