"L'histoire nous jugera": Tondelier se battra "jusqu'à son dernier souffle" pour une candidature unique à gauche

La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, le 17 décembre 2024 - LOU BENOIST / AFP
La cheffe des Écologistes Marine Tondelier se battra "jusqu'à son dernier souffle" pour une candidature unique à gauche à la présidentielle en dépit du fait que socialistes et insoumis ont déjà acté qu'ils ne se lanceraient pas ensemble dans la course.
"Je veux bien que quand on est que dix, on se divise en deux groupes de cinq, puis en trois groupes de deux, (mais) on va finir nulle part avec l'extrême droite au pouvoir et l'histoire nous jugera", a-t-elle déclaré ce lundi 2 juin sur France inter.
"Les Écologistes sont très déterminés, on ne va pas laisser jouer au jeu des sept différences alors que l'extrême droite a déjà franchi le seuil du pouvoir", a-t-elle insisté.
La secrétaire nationale des Écologistes a réitéré son invitation lancée, avec l'éphémère candidate de la gauche à Matignon Lucie Castets, à une réunion le 2 juillet des dirigeants des formations de gauche pour réfléchir à cette candidature commune.
"La gauche ne joue pas son rôle pour l'écologie"
Dans le cadre d'une éventuelle primaire, "les écologistes ne comptent pas faire de la figuration" et "défendront leurs couleurs", a-t-elle prévenu.
Ceci d'autant plus que "la gauche ne joue pas son rôle pour l'écologie entre la France insoumise qui se réjouit de la fin des ZFE (qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants, NDLR) et le Parti socialiste qui se réjouit de la reprise des travaux de l'autoroute A69", a-t-elle déploré.
La semaine dernière, entre la suppression des zones à faibles émissions, l'autorisation de reprise du chantier de l'autoroute A69, le recul sur le principe de "zéro artificialisation nette" ou encore l'échec à s'opposer à une proposition de loi agricole qui prévoit notamment la réintroduction d'un pesticide néonicotinoïde, ce fut "une semaine noire pour l'écologie", a-t-elle reconnu.
"Quand l'écologie prend aussi cher qu'elle a pris, c'est nous tous les victimes parce que l'on parle de votre santé, de votre environnement, de l'avenir de vos enfants et petits-enfants", a-t-elle souligné.
"Trop peu de gens mesurent la gravité de ces reculs en cours, de ces attaques", a-t-elle regretté.