Cécile Duflot : "J'ai une muselière qui me permet un peu de l'ouvrir"

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Cécile Duflot n'a pas sa langue dans sa poche. A plusieurs reprises, l'ancienne présidente d'EELV, est apparue comme "le poil à gratter" du gouvernement Ayrault.
Ce fut le cas dès le début de la mandature avec sa déclaration sur la légalisation du cannabis. La ministre avait été aussitôt recadrée. Encore, quand elle dénonçait les évacuations de camps de Rom organisées par son collègue à l'Intérieur, Manuel Valls. "J'ai une muselière qui me permet un peu de l'ouvrir" avait-elle déclaré fin août, aux journées d'été d'EELV.
Cuisine politique et chili con carne
Dans un style plus discret Pascal Canfin, a dû lui aussi, apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de s'exprimer. Notamment, quand la ministre de l'Environnement Delphine Batho s'attirait les foudres des écologistes sur les questions de la taxe carbone ou sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Un cas de schizophrénie politique qui s'est encore présenté avec le pacte budgétaire européen. Pressée à maintes reprises de donner son opinion personnelle sur le sujet, alors même que son parti refuse de voter le texte, la ministre ne soufflera mot. Elle répondra d'ailleurs par tweet ironique, vantant les mérites d'un chili con carne maison.
Méthode anti stress : cuisiner un chili le samedi soir à 22h....... et regarder @durandeelv sur itélé ;) lockerz.com/s/246788577
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) September 22, 2012
Sujet vidéo : Valérie Béranger