Et au détour, Hollande évoque l'hypothèse de la dissolution...

Dans un entretien avec Le Nouvel Obs à paraître jeudi, le Président évoque le scénario d'une dissolution parlementaire. Il la repousse, mais reconnaît que le climat politique n'est actuellement pas en sa faveur.

Quelques jours après la parution du livre-choc de Valérie Trierweiler, François Hollande s'est longuement étendu sur le sujet dans les colonnes du Nouvel Observateur, à paraître jeudi. Mais en toute fin d'entretien, le Président évoque un thème autrement plus politique: la dissolution de l'Assemblée nationale, réclamée par certains leaders de l'opposition.

Une "majorité qui se dérobe"?

Selon lui, deux situations peuvent conduire à un tel scénario, qui serait catastrophique pour l'exécutif: "soit la paralysie du pays par la rue", "un genre de Mai-68 à rebours", "comme la droite a tenté de le faire sur le mariage pour tous" ; soit... quand "la majorité se dérobe, comme l'a vécu Pompidou en 1962". "Dans les deux cas il faut qu'il y ait blocage", insiste le Président.

Cette dernière option se dessinerait-elle à l'Assemblée, avec la poussée des frondeurs qui menace à quelques jours du vote de confiance? Pour François Hollande, la réponse est non. "Malgré les doutes qui la traversent", il assène avoir "confiance dans cette majorité".

Alexandra Gonzalez